Assurance-vie : vous pouvez disposer de votre épargne !

Publié le 01 février 2011 par Nicolas Koenig

Beaucoup de souscripteurs à des contrats d’assurance-vie pensent que leurs fonds s’en retrouvent bloqués. Mais ce n’est pas exactement le cas… A l’instar d’un plan épargne logement, un contrat d’assurance-vie n’a pas d’intérêt sur une courte durée : c’est un placement long terme avant tout, c’est sûr. Mais sachez qu’en cas de coup dur, l’épargne réalisée peut être rendue disponible en revenus complémentaires mensuels, ou en versement unique d’une partie ou du total épargné.

Ces options méconnues sont souvent bien dissimulées par les organismes d’assurances et ne changent absolument pas la fiscalité du contrat et ses conditions (possibilité de continuer à faire des versements).

Le rachat partiel
Le rachat partiel de votre assurance-vie permet de vous générer des revenus complémentaires réguliers. Il comporte une partie épargne et une partie plus-values. Cette dernière uniquement est soumise aux prélèvements sociaux de 12,3% et à l’impôt sur le revenu. Passé 8 ans, les intérêts échappent à l’impôt s’ils représentent moins de 4600€ par an et par personne. Mieux vaut donc réserver ce type d’opération aux contrats anciens et vérifier chaque année que la limite d’exonération n’est pas franchie.

L’avance
L’avance est un prêt que consent l’assureur sur l’épargne disponible qui continue à fructifier dans sa totalité. L’avance peut aller jusqu’à 80% de l’épargne et doit être remboursée habituellement dans les 36 mois qui suivent son versement (à vérifier dans les conditions générales de votre contrat). Son coût est fonction du taux moyen des emprunts d’Etat, souvent majoré d’une rémunération de l’assureur qui peut aller jusqu’à 1%. L’avance d’un contrat d’assurance-vie n’est pas considérée par le fisc comme un revenu ou une plus-value : il n’y a donc aucun impôt sur la somme perçue !