courir,encore et encore

Publié le 01 février 2011 par Plouf
le sol n'était plus ni lisse , la route si linéaire, je regardais devant, je regardais par terre, comme si de l'eau coulait, ruisselante et belle j'y croyais et courrais à en être sans forces ces mirages troublaient ma conduite démente; des kilomètres avant j'ai quitté le buggy atteint de perte d'eau,les durites fondues je l'ai laissée dans ce désert perdu du monde, là j'ai tourné en rond, las de marcher droit devant j'ai perdu mon ardeur, me suis assis peut-être la ville n'était pas loin, loin de six kilomètres j'ai repris ma boussole, observant le soleil j'étais sur d'avancer et l'horizon tremblant se tenait à mes pieds comme charbon ardent là je n'avais plus peur, je reconnus la ville; Brillante et chaleureuse elle me tendit de l'eau et je la bu d'un trait elle me criait gare il faut tout doucement en petites gorgées je ne pourrais pas boire l'eau de l'humanité je voulais remercier ces mains tendres et douces mais je n'en pouvais plus on me coucha très vite je m'étais endormi mais j'entendais des rires parfois si près de moi, à pouvoir toucher et qui me faisaient mal, lentement soupirais!