C'est une espèce de « western-manga » complètement déjanté, débridé, glauque et gore à mort dans lequel « l'auteur anonyme » se laisse aller à tous ses délires. On passe ainsi de moines de la secte d'Hubal envoyés à la recherche de « l’œil de la lune », pierre qui rend invincible, aux cow-boys- truands qui dégainent plus vite que leur ombre et qui laissent partout des mares de sang et de la cervelle sur les murs en passant par un boxeur de cirque, des vampires, une diseuse de bonne aventure, un maître des ténèbres, des yeux énucléés et des langues coupées... (Zut, l'auteur a oublié les extraterrestres et les zombies !) Si la couverture est noire, l'histoire est rouge-sang.
« Jessica était spéciale. Ce n'était pas une femme comme les autres. Sanchez avait vu pas mal de trucs vraiment bizarres derrière le comptoir du Tapioca, mais jamais il n'avait vu personne survivre à trente-six balles, à l'exception peut-être de Mel Gibson dans l'Arme fatale 2. » (p.64)
Un regret : j'aurais dû cocher le nombre de fois que le mot « p..... » revient dans le texte ! C'est dire le style recherché de l'auteur. Pour les amateurs des films de Tarantino, paraît-il !
Si j'ai aimé ? No comment !