C’est L’insolent qui, analysant la situation en Grèce, avec la France en ligne de mire, conclue ainsi :
Mais c’est bien la décrue des dépenses publiques, et cela seulement, qui entraînera le retour de la croissance, avec le retour à l’équilibre du budget. Tous les raisonnements inverses, à base keynésienne, se sont toujours révélés pervers et déficients. Ce sont ces doctrines, ce sont aussi les défaillances des autorités de la régulation financière et ce sont, enfin, les interventions démagogiques des politiciens qui portent la responsabilité de la crise.
Il semble bien que les français soient d’accords, majoritairement, avec cette analyse, comme le rappelle Philippe Herlin, en se basant sur un sondage très instructif.
Le problème c’est qu’a priori aucun candidat ne portera ces idées, pourtant majoritaires, à l’élection présidentielle. Aucun candidat libéral-conservateur ne pointe le bout de son nez et, comme souvent, les électeurs devront choisir le moindre mal…
Alors ? Pensez-vous que le débat sur la réduction des dépenses publiques sera le vrai enjeu pour 2012 ? Comment réduire les dépenses publiques, sans en parallèle mener une vraie réflexion sur les missions de l’Etat, pour garantir la pérennité des plus importantes ? Comment articuler tout cela avec le transfert de compétences vers les collectivités territoriales ?
Article paru sur Expression Libre, membre du Reseau LHC.