Le quotidien Les Echos revient sur la polémique suscitée par la mesure phare du rapport rendu par le député UMP Jérôme Chartier, taxer les plus-values immobilieres des résidences principales supérieures à 1,2 millions d'euros.
Selon le rapport du député UMP, le rendement attendu ne serait que de 200 millions d'euros, soit à peine 6 % des recettes totales attendues par l'ensemble des propositions alternatives à l'ISF ! Rappelons que la dette de l'Etat est de 1.500 milliards d'euros. Pour comparaison, 200 millions d'euros, c'est le montant des dommages et intérêts versés par l'Etat à Bernard Tapie dans le dossier Adidas en 2010...
"Ramenons cette mesure à sa juste valeur. En 2008, l'ISF a rapporté 4,2 milliards d'euros et assurait environ 1,5 % des recettes fiscales de l'Etat soit 0,5 % du total des prélèvements obligatoires.
Tenter de récupérer 200 millions d'euros par cette gymnastique fiscale aux effets disproportionnés reviendrait à cueillir des pâquerettes avec une moissonneuse-batteuse ou à utiliser la bombe atomique pour écraser une mouche. Le paysage fiscal français n'est-il pas déjà suffisamment complexe et perçu comme injuste pour ajouter une mesure dont le principe même freinera sans aucun doute toute ambition d'accéder à la propriété pour une majorité de Français ?" Lire la suite sur le site des Echos