Écrit par Cameroon Tribune
Mardi, 01 Février 2011 10:22
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Au cours d'un séminaire atelier organisé hier à Yaoundé, les représentants de cette organisation ont réaffirmé leur soutien à l'initiative de la douane camerounaise. Le budget du Cameroun est financé à plus de 25% par les recettes douanières.
En 2010, la douane a collecté 503 milliards de F contre 499 milliards de F attendus. Pour cette année 2011, les prévisions sont fixées à 550 milliards de F. Grâce aux contrats de performance qu'elle a initiés
en février 2010, la douane compte bien atteindre ses objectifs et pourquoi pas aller au-delà. Mais pour cela, elle a besoin d'appui technique et financier de sa hiérarchie, le ministère des Finances (Minfi), mais aussi et surtout des bailleurs de fonds. L'objectif, élargir le nombre de bureaux de postes placés sous contrats. C'est le vœu exprimé par le directeur général des douanes, Minette Libom Li Likeng. « Nous souhaitons voir l'initiative encouragée et nous attendons un peu plus de la Banque mondiale », a-t-elle déclaré. C'était dans le cadre d'un séminaire atelier organisé hier à Yaoundé par cet organisme. « Contrats de performance dans les douanes : mise en œuvre, résultats et perspectives », est le thème qui a guidé les échanges entre les responsables de la douane et les représentants de la Banque mondiale. La rencontre a été présidée par le secrétaire général du ministère des Finances, Jean Tchoffo.
En déroulant son exposé sur les réformes douanières, Minette Libom Li Likeng a attiré l'attention de son auditoire sur l'urgence de passer de la phase expérimentale à une phase pratique. Pour éviter, selon elle, d'être rattrapé voire devancé par les pays qui se seront inspirés du « modèle camerounais ». Un modèle qui, selon Daniel Murphy, est déjà cité à Washington, au sein de l'Organisation mondiale de la douane (OMD) et dans plusieurs autres pays. « Nous sommes entièrement d'accord de continuer avec vous, pour voir les possibilités d'étendre ces contrats de performance à d'autres administrations. Et pour cela, nous allons apporter tout l'appui nécessaire », a répondu le directeur adjoint des opérations par intérim de la Banque mondiale pour l'Afrique centrale. Pour ce qui est de l'extension des contrats de performance, il faut d'abord, de l'avis du Sg du Minfi, asseoir le système : « Je souhaite que l'accompagnement de la Banque mondiale soit plus pratique pour catalyser les efforts afin de pouvoir véritablement asseoir cette réforme. Il sera très difficile de transposer l'expérience de la douane au sein des impôts et du trésor qui n'ont pas les mêmes modes de recouvrement », a-t-il déclaré. En attendant que les moyens nécessaires soient mobilisés, la douane continue son chemin vers la performance.