A CES LARMES…
A ces larmes, à des perles de cristal,
Pareilles, de la rosée matinale,
Différentes, car si chaudes par l'émotion
qui les porte, mon coeur s'ouvre avec affection.
Ces larmes, sur les flots de la compassion,
Montées, dévoilent ta sensibilité
Et dégagent l'empreinte de ta bonté.
Elles sont le langage à tes impressions.
Ces larmes ont voilé tes yeux, vifs et pétillants,
Ces beaux yeux, clairs, couleur d'ambre, où les regards
Viennent se perdre, l'ombre d'un instant fuyant.
Ils font l'inspiration des lettres et des beaux arts.
Ces larmes versées, sur tes joues ruisselantes,
Ces joues pleines et veloutées, aux teints de la rose,
Douces au toucher, saveur de l'oeil, nul virtuose
Ne peut traduire leur teneur émouvante.
Ces larmes, portées très haut dans le firmament,
Luiront, tel l'astre, de l'éclat de ta bonté,
Feront dissiper, des rivages désertés,
Les ténèbres de l'amertume et des tourments.
Ces larmes de ma belle amie, l'unique amie,
Provoquées par les écrits de mon coeur meurtri,
Ne peut, nulle richesse, égaler leur grandeur.
Pures et nobles, elles sont grandes par leur candeur.
Ces larmes ont dressé les vagues des sensations,
Ont fait frémir mes sentiments dans leurs soupirs,
Ont fait naitre, un moment, une lueur, un désir,
Dans mon empire en ruine et sans population.
Les larmes, Claire, fleurs des émotions intenses,
Les unes au teint clair, les autres au teint sombre,
Parlent sans rien dire, il faut les comprendre.
Une à une, tombent dans les bras du silence.
Ces larmes, Claire, dans mes futurs présents,
Seront un souvenir, qui, comme un doux zéphyr,
Viendra caresser, de ses gestes apaisants,
Mon coeur et mon esprit dans leur fier empire.
Pour ces larmes versées, cette nuit de septembre,
Dans les jardins de l'olympe, j'irai cueillir
Les fleurs célestes. De leurs pétales, les couvrir,
Et de leurs parfums, immortelles, les rendre.
Lys royal