Magazine
Une rencontre matinale avec des descendants de Ben-Hur posant devant leurs fiers coursiers
Et comme l'affirme si bien le dicton: " quand les chiens aboient la caravane (du psy) passe"
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Le progrès qu'il est frais et gouleyant est toujours en marche...Olivier nous propose une nouvelle clé USB à consommer bien entendu avé modération:
Mais on ne le répètera jamais assez, il faut rester raisonnablevoyez plutôt ce désolant fait-d'hiver/divers- envoyé par Serge et paru dans Sud-Ouest
"Précisons d'emblée qu'il ne s'agissait pas là de procéder à une reconstitution a priori fatale au commun même des cirrhosés. Pour autant, et au lendemain de la révélation dans nos colonnes d'une alcoolémie Himalayesque dans la campagne rochelaise, la nécessité d'une tournée de ses bistrots s'imposait. Ainsi à l'heure de l'apéro, le triste exploit de l'agriculteur aux 5,12 g était hier sur toutes les lèvres plus ou moins imbibées du trop bien nommé bourg de Sainte-Soulle.
Contrôlé ici même l'avant-veille au soir pour n'avoir pas allumé le gyrophare orange de son tracteur, l'assoiffé s'était vite révélé aussi rond que ce ballon gendarmesque qu'il ne réussira pas, d'ailleurs, à gonfler. Devant la patrouille soufflée, un record venait de tomber. Son détenteur aussi. « Le pire, c'est qu'il ne zigzaguait même pas sur la route mais il a fallu le porter tellement il était ivre. Nous avions déjà coincé des 4 grammes, mais là, c'est du jamai- vu », n'en revient toujours pas un gradé.
Une dose a priori mortelle
Au jeu de l'homme qu'a vu l'homme qui a pris la cuite du siècle, le patron du PMU de Sainte-Soulle était assurément hier le mieux renseigné. Cartes d'état-major disposées sur le zinc, Pascal arborait ainsi le sourire entendu de celui qui sait mais ne dira rien : « Le problème, c'est que je ferme mon bar le jeudi après-midi, alors certains vont penser que je suis victime d'une sanction administrative à cause de lui. Sauf que le gars ne coure jamais les bistrots, il se débrouille autrement. » Rompu à la réhydratation solitaire, l'homme semble en fait d'autant plus organisé que la cabine de son tracteur se rapprocherait plus du wagon bar que de l'engin agricole.
« Ceux qui le connaissent savent qu'il a toujours à bord deux grandes bouteilles d'eau minérale déjà mélangée au pastis, quitte parfois à se tromper de portail quand il rentre dans sa ferme », lâche un informateur anonyme. Au sortir d'une longue nuit de dégrisement, le chauffard a pourtant affirmé n'avoir étanché qu'un malheureux demi-flacon de jaune, se flattant au passage de ne jamais téter de vin. « Impossible, un tel taux correspond à 20 ou 25 verres, à se demander d'ailleurs comment il n'en est pas mort », démentent en cœur les spécialistes de la chose.
Loin de ne susciter qu'admiration ou fou rire, malgré quelques circonstanciées brèves de comptoirs (« On sait qu'il labourait, mais qui l'a bourré ? » sic), les habitants de Sainte-Soulle se partageaient hier entre l'envie de lui ériger une statue ou bien à l'inverse une potence.
« Ce type, c'est d'abord un débile et un fou dangereux, il aurait pu tuer un gosse », frissonnait une mère de famille. Une sévérité un peu plus loin relayée par la patronne du routier Poivre et Selle. « Lorsque j'ai découvert ça sur Facebook, j'ai cru à une plaisanterie. J'espère qu'il ne vient pas picoler chez moi. De toute façon, j'ai supprimé depuis un an la formule vin à volonté. »
Au risque enfin de surprendre l'inavouable fan-club naissant, rappelons que le petit village ne détient pas le record de l'ivrognerie mondiale. En 2005, près de Bourg-en-Bresse, un extraterrestre de 37 ans avait flirté avec la barre des 10 grammes. De quoi au moins détendre le maire de Sainte-Soulle, si chagriné hier qu'il réclama que l'on mette fissa les affichettes des journaux hors de sa vue." -source: Sylvain Cottin-Sud-Ouest
quand à Sneck il s'emballe au comptoir d'Angoulème, il est temps que tout cela cesse...
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On est jamais assez prévenu:
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une info de l'interne de service:
COMMENT PROTÉGER VOTRE CARNET D'ADRESSES"Un technicien en informatique a déclaré qu'un carnet d'adresse, c'est comme de l'or! (Et c'est une très bonne chose!). J'ai appris un truc d'informatique aujourd'hui qui est tout simplement ingénieux dans sa simplicité. Comme vous le savez, lorsqu'un virus (ver) entre dans votre ordinateur, il se dirige directement vers votre carnet d'adresse de courriels, et envoie lui-même un message infecté à toutes les personnes inscrites dans votre carnet d'adresses, infectant du même coup tous vos amis et associés. Ce truc n'empêchera pas le virus de se rendre à votre ordinateur, mais l'arrêtera d'utiliser votre carnet d'adresses pour se répandre davantage, et vous avisera du fait qu'il y a un tel virus qui vient d'entrer dans votre système. Voici tout simplement ce que vous devez faire :1. Ouvrez votre carnet d'adresses et cliquez sur «Nouveau contact ». (Comme si vous vouliez rajouter un nouvel ami à votre liste de courriels).
2. Dans la fenêtre où vous entreriez le prénom de votre contact, entrez « a ». Pour l'adresse courriel, entrez "[email protected]".Maintenant, voici ce que cela fait dans votre ordi :
Le nom « a » sera placé en premier dans votre liste de contacts comme entrée numéro 1. C'est l'endroit où le virus-ver commencera pour envoyer son premier email à toute votre liste de contacts, dans un élan pour envoyer plusieurs courriels à tous vos contacts. Mais, lorsqu'il essaye d'envoyer le courriel à [email protected], le message sera impossible à acheminer, parce que l'adresse courriel que vous avez entrée est complètement invalide. Et lorsque le premier essai échoue (comme dans ce cas-ci), le ver ne pourra se propager plus loin et aucun de vos contacts n'en sera infecté.Voici le second avantage de cette méthode :
Lorsqu'un courriel ne peut être livré à son destinataire, vous êtes avisés de ceci dans votre boîte de courrier presque immédiatement. Par conséquent, si vous recevez un courriel disant que vous avez envoyé un message à « [email protected] » qui n'a pu se rendre à son destinataire, vous saurez immédiatement que vous avez un virus-ver dans votre système. Vous pourrez alors prendre les mesures pour vous en débarrasser!Facile, n'est-ce pas ? Si tous ceux que vous connaissez étaient protégés de cette façon, alors vous ne seriez pas inquiets d'ouvrir du courrier de vos amis.Passez donc le mot!ÇA NE PREND PAS DE TEMPS !!!-" Autre problème d'ordre technique proposé par Philippe:
Vous êtes tous des champions de l'ordinateur mais vous allez apprendre quelque chose aujourd'hui. Un mystère est enfin résolu :
Comment la petite flèche de l'écran de nos ordinateurs se déplace-t-elle quand on bouge la souris ?
Qui ne s'est jamais posé cette question ?
Grâce à des outils de haute technologie, on comprend maintenant
comment c'est possible !
mais oui...mais c'est bien sûr! Pour tout comprendre, cliquez sur le lien ci-dessous,
et grâce à la super loupe, tout va enfin s'éclairer ...
Attendre le téléchargement, un cercle blanc se dessine au milieu de l'écran.
Déplacez le curseur de votre souris dans ce cercle, De temps en temps, gardez-le immobile ...
de temps en temps, cliquez..... et regardez ...
POUR VOIR, cliquez là :
http://2006.1-click.jp/
---------------------------------- Et puis, tout de même... pour élever un peu le niveau, (enfin...) Serge nous propose un article de Philippe Bilger paru dans Marianne2
"Vous croyez qu'on n'a pas de temps à perdre en vaines querelles, qu'il y a eu la Tunisie puis maintenant l'Egypte, que la crise est mondiale et que la France n'est pas au mieux ? Vous vous trompez. L'essentiel est que Christian Jacob, président du groupe parlementaire UMP, a été traité de Rantanplan (jdd.fr, nouvelobs.com).
Vous croyez que la justice et son indépendance, la police et ses enquêtes, l'Etat de droit en général appellent une attention démocratique de tous les instants ? Vous faites erreur. L'important est qu'on reproche au Premier ministre d'avoir traité Christian Jacob de Rantanplan.
Vous croyez que le chômage qui ne baisse pas, l'état calamiteux de nos finances publiques devraient mobiliser prioritairement le monde politique ? Vous vous égarez. L'urgent est de vérifier si le démenti du Premier ministre sur Rantanplan est fondé ou non quand Christian Jacob, paraît-il, s'est plaint auprès de lui.
Vous croyez qu'à quelques quinze mois de l'échéance présidentielle les citoyens sont en droit d'attendre de leurs gouvernants et du parti dominant des perspectives, une vision, moins une agitation législative, une obsession de la réforme pour la réforme qu'une réflexion forte pour l'avenir, une volonté de redonner un sens, de recréer un destin collectif ? Vous êtes vraiment futiles. Le capital est d'entendre Jean-François Copé, à son tour, déplorer que le Premier ministre se soit laissé aller à Rantanplan sur Christian Jacob.
Il y a tous les drames sociaux, les misères et les tragédies au quotidien, le désespoir de beaucoup qui ont du mal à joindre « les deux bouts » et supportent de plus en plus mal leur infortune quand l'argent crève l'écran de notre République, quand ostensiblement la France qui possède et abuse oublie l'autre et que le pays se retrouve cassé en deux. Vous croyez qu'il y a là de quoi se révolter ? Vous avez du temps à perdre. Le fondamental est de déterminer qui a pu traiter Christian Jacob de Rantanplan et si le coupable de cette faute gravissime ne serait pas en réalité un collaborateur de Jean-François Copé (Paris Match).
J'admets forcer le trait mais il n'empêche que Rantanplan, depuis une quinzaine de jours, agite et occupe. Quelle énergie est dépensée pour ce ridicule incident ! Je me demande si ceux qui ont participé à cette joute se rendent bien compte du désintérêt absolu du peuple à l'égard de ces péripéties pichrocholines.
Plus sérieusement, quand le président de la République s'est emparé du crime de Pornic, il a affirmé que lutter contre la récidive était le seul moyen de faire pièce au Front national (Le Figaro). On peut en discuter. En 2007, on l'a asséché. En 2011, ne lui redonne-t-on pas vigueur en venant sur son territoire, fût-ce pour le dénoncer ? Ce qui est sûr en revanche, c'est que Rantanplan est une catastrophe sur ce plan. Les digressions dérisoires et grotesques que la République s'octroie comme pour se divertir font le lit d'une frange de plus en plus importante de la communauté nationale qui, méprisant les partis, moquant la politique et les « politiciens », est ouverte à toutes les dissidences pourvu qu'elles ne soient pas gangrénées par la légalité républicaine.
Rantanplan, c'est la distraction d'un univers qui ne sait plus où donner de la tête, un monde qui s'occupe de très peu ici parce qu'il est impuissant par ailleurs." -Philippe Bilger-