Il n'est pas garanti que ces mêmes salariés puissent identifier les bonnes personnes. Cependant, avec une stratégie d'engagement interne (initiatives vis-à-vis des salariés) couplée à une stratégie d'engagement externe affinée, ils peuvent jouer un rôle actif et gagnant.
Faut-il bloquer l'accès aux réseaux sociaux ? Des heures de discussions informelles (ex: afterworks) sont-elles organisées ? Existe-t-il assez de souplesse dans les plannings pour la participation à certains évènements ? La sérendipité est-elle perçue comme quelque chose de peu utile ou bien comme un véritable levier ? Comment éliminer l'esprit de compétition entre les salariés dans les initiatives de cooptation ? Comment encourager la collaboration ?
Sommes-nous en face d'un employeur-leader avec une vision et une proposition orientées vers un changement positif ?
Le retour positif de la cooptation se construit bien en amont des besoins en recrutement. Le jeu des relations est au centre, et aujourd'hui l'interconnexion est un facteur favorable pour y arriver. Si ce n'est pas le cas, on reste dans du transactionnel et dans des approches "pushy". Ce qui importe c'est de créer du lien.
De par sa conviction (vis-à-vis de la mission de l'entreprise et de l'efficacité globale perçue), sa connaissance des exigences en recrutement, son focus sur les relations et l'ouverture d'esprit, le salarié est plus à même de présenter des personnes dont le profil correspond.
Au fond, ce serait moins la prime de 250 euros qui compte, mais plutôt le sentiment de faire avancer la structure et d'activement contribuer au déploiement de sa mission.
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