Le premier vin commenté a été goûté et bu sur une durée de 72 heures, conservé entre les périodes de dégustation à 12° dans sa bouteille simplement rebouchée. Son profil n’a guère varié, une légère diminution de l’intensité aromatique a été notée. Le deuxième vin a été bu lors d’un repas, sans mise en carafe, la bouteillea été ouverte trois heures avant, et un verre de vin a été prélevé.
Alain Graillot Crozes Hermitage 2006
La robe est assez profonde, de couleur pourpre à sanguine, le nez est avenant et expressif : cassis, cerises, poivre, et des notes d’épices et de garrigue. L’attaque est nette, les tannins sont assez saillants dans le contour du grain, les fruits sont mûrs, d’une bonne intensité, dans un centre charpenté, mais tannique. La finale est persistante, avec des saveurs fruitées et épicées très plaisantes, les tannins restent un peu durs, ce qui nuit un peu à l’équilibre général du vin. Petite amertume en ultime sensation. Un vin à attendre pour que les tannins se fondent. Noté 15
Rostaing Côte Rôtie 2004
La robe, de profondeur moyenne, offre une couleur pourpre à rubis. Le nez d’abord réduit, s’ouvre à l’aérationsur des arômes fins et élégants de cassis,de griottes, de poivre blanc, et des notes de réglisse. La bouche est élégante, avec des tannins fins et raffinés, dans une construction curviligne, les fruits sont frais et expressifs. La finale est élancée, très persistante, savoureuse, avec beaucoup de justesse dans l’association des saveurs fruitées, et épicées et salines Noté 16,5
Daniel