Au milieu des décombres d'un ghetto, la vie
Libère l'attente des personnes démunies
Le rescapé de l'enfer trace un arc-en-ciel
En mêlant ses larmes aux lois providentielles
Le repos salutaire vient sur lui s'étendre
Un pays dévasté renaîtra de ces cendres
Immortel souffle nouveau fait éclore les fleurs
Aux limites infinies des drames et du malheur
A travers des lambeaux de nuages assombris
L'oeil du cyclone perd sa colère et s'affaiblit
Les naufragés écrivent des mots sur des buvards
En jetant à la mer leurs messages d'espoir
La colombe ratifie d'un rameau d'olivier
Une paix purifiée par l'encre d'un papier
Il y a triomphe de la pierre sur l'air
Aussi loin qu'on soit du centre de la Terre
A la lumière d'une chandelle, mon coeur bat
L'obcsurité ne peut contenir cet éclat
La prière de cet orphelin est exhaussée
Et l'enfant a trouvé des parents pour l'aimer
Le doux refrain du rossignol m'est revenu
Un printemps sans pareil que j'ai jamais connu
Il y a sur les épines des fils barbelés
Altière revanche d'une feuille rosacée.
Ecrit par Lukyone, le 29 janvier 2011.
Acrostiche: Alléluia, Alléluia, Alléluia.