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Il était une fois… l’administration fiscale par un usager

Publié le 31 janvier 2011 par Missmaelys

Le jour ou votre projet d’entreprise voit le jour,  vous rentrez dans un mariage forcé avec l’administration fiscale. Et comme tout mariage forcé c’est souvent une histoire de « je t’aime, non plus », et vous aurez bien souvent l’impression d’être mal aimé par cette dernière, à qui vous donnerez pourtant tout. Je vous rassure, il n’est pas obligatoire que cela se passe mal, comment font ce qui s’en sorte ? Voici tout l’objet de cette chronique. Aujourd’hui  « Bien débuter sa fiscalité »

1. Etudes & conseils par un professionnel

On ne bricole pas avec la fiscalité, c’est le prorata de départ. Raison pour laquelle je vous recommande fortement de faire appel à un comptable, pour  analyser de votre activité et vous apporter des conseils. Sachez que le régime fiscale d’un tel ou d’un tel n’est  peut-être pas adapté à votre activité. Ecoutez le, posez toutes les questions qui viennent à l’esprit, si nécessaires posez les deux voire trois fois. Faites des simulations de coûts en fonction des propositions qu’il vous fera et voyez dans  quelle mesure tel ou tel régime vous convient le plus.

Top astuce : Le registre de commerce ne détermine pas le régime fiscal. On se basera plutôt sur votre bilan d’ouverture et sur vos prévisionnels de recettes pour ce faire.

2. Déclaration fiscale d’Existence

Sur les conseils de votre comptable ou de votre assistant comptable, vous avez choisi un régime fiscal et vous en avez cerné les implications. Toutes pièces requises en main, votre comptable faire votre Déclaration Fiscale d’Existence (DFE) qui vous attribuera un compte contribuable (CC). Cette opération prévue pour être exécutée entre huit et dix jours, peut mettre trois à quatre fois plus de temps si votre comptable n’est pas dynamique, car comme toutes les administrations, notre bien-aimée à souvent besoin d’être boosté pour aller de l’avant.

Top astuce : Evitez de faire intervenir plusieurs personnes sur votre dossier. Ayez un interlocuteur unique aux impôts et n’hésitez pas à vous adresser directement à des responsables pour vous assurer un travail prompt.

3. Les factures normalisées

Vous avez votre DFE, votre CC, et votre RC… vous avez ouvert votre compte bancaire, vous êtes maintenant une entreprise avec grand E, et il ne vous manque plus que le sésame qui fera rentrer de l’argent sur votre compte : les factures normalisées. Pour cela, vous allez passer la commande  à un imprimeur agréé. Ce qu’il faut savoir, c’est que le circuit est long, surtout pour une première demande ! L’imprimeur transmets la commande avec les éléments à la Chambre de Commerce et d’Industrie, qui vérifie auprès des impôts que vos documents sont réels. Une fois que la chambre à le retour des impôts, elle donne un ok pour impression à votre imprimeur, qui imprime le nombre de facture demandé, et les renvoie au stickage à la Chambre. Ce n’est qu’à la fin de ce périple que ce sésame « Ô Combien » précieux vous revient. Le délai officiel est de trente jours. Mais le nombre d’intervenants peut vite l’allonger à l’extrême.

Top astuce : Demandez à votre imprimeur une attestation de commande que vous joindrez à vos dépôts de factures pour ne pas être pénalisé.

Dans ma prochaine chronique, «organisation interne pour ne pas « bricoler » avec l’institution fiscale »!

Contribution de Mme Anouchka WAYORO née DIOP AWORE

PDG d’ABIGAIL COMMUNICATION
Tél : + 225 07 355 041
       + 225 01 500 314



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