Scott Brown appartient à la classe I du Sénat : ceux qui repassent devant les électeurs en novembre 2012. L'an dernier, sa victoire a été une leçon fédérale. L'évolution de son score en prévision de 2012 sera un marqueur pour la présidentielle 2012.
A ce jour, Scott Brown gagnerait largement. Mais il n'a pas encore de concurrent sérieux réellement déclaré.
La véritable inconnue est ailleurs : pourra-t-il créer une mobilisation analogue à celle de début 2010 ? Une mobilisation imprévisible dans ce fief démocrate qui avait assuré un triomphe à Obama en 2008 quand le QG de campagne installé en bordure du quartier d'affaires et du quartier chinois croulait sous les offres de services.
A chacun de ses déplacements dans les rues de Boston, la liesse populaire était considérable pour Brown en 2010 ; ce que son équipe appelait les "vrais sondages".
Il faut attendre les prochaines programmations de visites pour vérifier l'évolution de ce marqueur. Il n'est pas sûr que la remobilisation politique soit facile ?