Toi, moi, les autres à Saint-Brieuc

"Cinéma.«Toi, moi les autres» en avant-première à Saint-Brieuc

31 janvier 2011

«Toi, moi les autres», comédie musicale évoquant les sans-papiers, était projetée en avant-première à Saint-Brieuc, samedi après-midi. Une partie de l'équipe du film était présente: Benjamin Siksou (ci-dessus), interprète de Gabriel, l'un des personnages principaux, et Audrey Estrougo, la réalisatrice. La tournée bretonne continue pour les deux artistes qui, après s'être rendus notamment à Vannes, Dinard et Lorient, ont aussitôt pris la route vers Rennes. La sortie officielle du film est prévue le 23février. (Photo Cyril Frionnet) "

"Cinéma. Tapis rouge pour «Toi, moi, les autres»

31 janvier 2011

Le Ciné-Land accueillait, samedi après-midi, une partie de l'équipe de «Toi, moi, les autres» , pour l'avant-première du film d'Audrey Estrougo. Le public a répondu présent pour savourer une heure trente de musique, de danse, et d'engagement.

Quasiment plus un siège rouge de libre dans la grande salle 1 du Ciné-Land. C'est chose rare un samedi après-midi. Le froid ambiant n'explique pas tout, loin de là. Les 450 cinéphiles, majoritairement jeunes, attendent en fait deux artistes: un comédien, Benjamin Siksou, et une réalisatrice, Audrey Estrougo. Tous deux sont venus pour présenter leur nouveau film en avant-première: «Toi, moi, les autres».
«Je suis contente de rencontrer le public»
D'entrée de jeu, cette dernière annonce la couleur. «Je suis très contente de venir à la rencontre du public», dit-elle, en pleine tournée marathon bretonne. Le long-métrage, son deuxième après «Regarde moi», sorti en 2007, envahira les salles obscures le 23 février.
La cause des sans-papiers
Modestement, elle admet, juste avant la projection, avoir quelques doutes, espérant que «Toi, moi, les autres» va plaire. Sans doute sait-elle que son film va surprendre, car le pari est osé. «Je me suis servie de la comédie musicale pour raconter une histoire grave, et amener en douceur le spectateur vers la réalité», explique-t-elle en aparté. La réalité, c'est celle des sans-papiers. Dans le long-métrage, il s'agit en effet d'un jeune homme, Gabriel, alors sur le point de s'engager avec une femme d'un milieu aisé. Mais il fait la rencontre de Leïla, dont il tombe amoureux. Il va alors tout faire pour sauver Tina, confidente de sa nouvelle petite amie, sans-papiers et menacée de reconduite à la frontière. Cet engagement de la réalisatrice a notamment convaincu Benjamin Siksou, l'interprète de Gabriel. «Le fait de chanter et danser, en plus d'avoir une cause à défendre, j'ai totalement adhéré», justifie le comédien, reconnu à la fois pour ses talents d'acteurs (il a déjà tourné dans Quinze ans et demi et Largo Winch) et de musicien.
Une chorégraphie soumise au vote
Les titres interprétés dans «Toi, moi, les autres» a d'ailleurs de quoi étonner. Avant la projection du long-métrage, six danseurs de l'association UnVsti et de la MJC du Plateau ont présenté une chorégraphie de Mohamed Ibnyassin et une improvisation, à la demande du public et de Gérard Hoffman, directeur du Ciné-Land, sur une des musiques du film. Laquelle? «Et si tu n'existais pas», de Joe Dassin, remise au goût du jour. L'animation entre dans le cadre d'un concours national. «Chaque ville dans laquelle une avant-première du film a lieu, une troupe présente une chorégraphie. Celle qui obtiendra le plus de votes sur Internet fera l'ouverture de sa présentation officielle à Paris», affirme le président d'UnVsti Saïd Bendarraz. Pratique Soutien à la chorégraphie briochine sur Facebook (page officielle: «Toi, moi, les autres»).

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