source de l’illustration ici
Le grand Prix du 38e festival de la BD d’Angoulême a été décerné hier à Art Spiegelman, un américain (l’un des seuls avec Robert Crumb en 1999.). Il est le père du mythique « Maus » avec lequel il avait déjà emporté en 1992 le seul prix Pulitzer attribué à une bande dessinée. Cette œuvre raconte la Shoah au travers des souvenirs de son père. Hitler et les Allemands y sont représentés en chats et les victimes de l’Holocauste en souris.
Cette sélection aurait-elle des motivations (en partie) politiques, dans un contexte européen marqué par le retour des idéologies nauséabondes et de la banalisation des idées d’extrême droite ?
En tous les cas, « Etant donné mes pauvres talents en tant que dessinateur, je me sens un peu comme le président Obama quand il a reçu le Prix Nobel de la Paix » a-t-il déclaré en apprenant la nouvelle par téléphone… Monsieur est trop modeste. Espérons que son œuvre frappera encore plus les mentalités…
La totalité du palmarès 2011 est ici.
Ps. Au moment de la publication de ce billet, j’apprends que je ne suis pas le seul à avoir été emballé…