RUE FARFADET, Raphaël Albert

Par Fleurdusoleil

Résumé Editeur :

Panam, dans les années 1880 : les humains ont repris depuis longtemps la main sur les Peuples Anciens. Sylvo Sylvain a posé son havresac dans la rue Farfadet, gouailleuse à souhait. Il exerce la profession exaltante de détective privé et les affaires sont nombreuses ! Des adultères, des maris jaloux, des épouses trompées, etc. Ni très rémunérateur, ni très glorieux... Alors, Sylvo fréquente assidûment les bars et les lieux de plaisir en tout genre où son charme envoûte ces dames...
Jusqu'au jour où lors d'une banale enquête de routine il se trouve mêlé à une machination dépassant l'entendement. Le voilà, bien malgré lui, chargé de l'affaire par l'un des trois puissants ducs de Panam. Saura-t-il tirer son épingle de ce jeu compliqué et dangereux ?

Rue Farfadet est le premier roman de Raphaël Albert. Son personnage principal est né après huit ans de travail sur sa conception. Ce fut long, mais pour nous, humbles lecteurs, ça valait le coup.
Dans un Panam du XIXème siècle revisité, notre héros (qui n'en est d'ailleurs pas un, ou alors malgré lui), Sylvo Sylvain est un elfe banni des siens, venu se réfugier dans une grande ville. Accompagné de son fidèle ami Pixel, un pilliwiggin, il ouvre une agence de détective privé. Mais Sylvo est tout sauf un bosseur. Il aime les femmes et l'alcool, dont il abuse trop souvent.
L'auteur nous fait évoluer dans un univers fantasy steampunk ( Le steampunk est au départ un genre littéraire. C'est à l'origine un sous-genre de la science-fiction uchronique, dont l'intitulé a été forgé par allusion au cyberpunk par l'auteur K.W. Jeter à titre de boutade. L'expression steampunk, qui signifie littéralement punk à vapeur, souvent traduite par futur à vapeur, est un terme inventé pour qualifier un genre de la littérature de science-fiction né à la fin du XX e siècle, dont l'action se déroule dans l'atmosphère de la société industrielle du XIX e siècle. Le terme fait référence à l'utilisation massive des machines à vapeur au début de la révolution industrielle puis à l'époque victorienne. Mais le style steampunk quitta rapidement la seule sphère de la littérature pour s'étendre à d'autres domaines de création et d'expression et devenir un fandom autonome wikipedia.) . Il y mêle étrangeté et humour pour la joie du lecteur. Si vous ne connaissez pas Paris et ses environs munissez-vous d'une carte et comparez-la à Panam, vous passerez un bon moment.
Nous croisons beaucoup d'êtres surnaturels au cours des mésaventures de Sylvo, des gobelins, des nains, des centaures ( qui font d'excellents taxis pour le bas peuple ! ), des orques...et des humains aussi.
J'aime beaucoup le principe de l'anti-héros. Le pauvre gars qui n'a rien demandé et qui se retrouve propulsé dans une histoire de dingue. Ici, Sylvo va devoir essayer d' empêcher la chute du régime ducal en place, et déjouer les plans d'un mystérieux personnage, qui sous couvert des révolutionnaires cherche le chaos.
Mais pourquoi lui ? Il faut qu'il sauve sa peau. Et va-t-il réussir à en tirer un bénéfice ?

Et la fin appelle à de nouvelles aventures, que j'attends avec impatience. Mais je ne vous en dis pas plus....