Source : La Tribune.fr- 31/01/2011 | 09:54
En partie grâce au succès du prix Goncourt obtenu par Michel Houellebecq, la célèbre maison d'édition a profité d'une croissance record en 2010. Sa patronne, Teresa Cremisi, revient sur la stratégie du groupe et notamment sur ses ambitions dans le numérique.
Flammarion a terminé 2010 sous le signe du succès avec le Goncourt attribué à Michel Houellebecq, le premier depuis trente ans pour la maison. Comment entamez-vous 2011 ?
Avec la plus grande prudence. 2010 a été en effet une très bonne année, le Goncourt a fait le bonheur de la maison mais, avant et après, beaucoup de livres, beaucoup d’auteurs ont été fort bien accueillis. On a commencé de manière fracassante avec Elisabeth Badinter et son livre Le conflit, qui a eu une résonance mondiale ; Jean-Christophe Rufin avec Katiba, le deuxième volet de ses thrillers géopolitiques, et Laurent Seksik, avec Les derniers jours de Stefan Zweig. Mais aussi les Simpson dont on a vendu plus d’un million des exemplaires, ou encore les ouvrages de référence que sont ceux de Pierre Dukan et de Jean-Michel Cohen. On a fini l’année dans le chic frivole et sérieux de La Parisienne d’Ines de La Fressange qui connaît un succès grandissant.Une attention particulière dans un groupe moyen et articulé va à ce que tous les éléments qui le composent – de la littérature française et étrangère à la BD, à la jeunesse, au poche, à la diffusion et distribution – s’intègrent de manière harmonieuse. Ce qui veut dire que quand l’un de ces segments fléchit, les autres doivent contribuer à la bonne santé de l’ensemble.
Votre collection de poche J'ai Lu est-elle centrale dans le dispositif du groupe Flammarion ?
Oui, la collection J'ai Lu, petite soeur du Livre de Poche, de Pocket et de Folio, s'est vigoureusement développée ces derniers temps. Elle avait, malgré ses best-sellers de fond, comme Anna Gavalda et Fred Vargas, un problème d'approvisionnement, en partie résolu aujourd'hui.
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