Te voici nichée à flanc de coteaux,
prête à accueillir toute sorte de bateaux.
Sur tes côtes, souffle un vent de renouveau,
qui t'arrive du large, Ô Ajaccio.
On distingue au loin plus d'un paquebot,
qui viennent mouiller au sein de tes eaux.
Mais il reste au port les pêcheurs de maquereaux,
pour nourrir tes enfants, Ô Ajaccio.
Ici se ressent l'inspiration d'accomplir nos idéaux,
celle de porter nos rêves de plus en plus haut.
Peut-être pour cela faudra-t-il en passer par les mafiosos,
qui regent chez toi, Ô Ajaccio.
En dix jours, il s'agit d'affuter son stylo,
pour pondre sur les rives de Propriano,
des rimes pour certaines venues de là-haut,
que l'on entendra jusque chez toi, Ô Ajaccio.