Il faut que je vous présente mes trois plus fidèles compagnons de voyage, ou ces objets qui représentent un véritable allié ici à l'étranger. Sans eux, le voyage serait quand même plus compliqué ou moins confortable.
Le vélo à 100 balles
Lors de la première semaine à Brisbane, je me suis vite rendu compte que les transports en commun était compliqués et très dispendieux. Alors après deux jours de recherche, j'ai acquis un vélo d'occasion à Chinatown pour 100$. Plutôt en bon état, j'ai juste dû gonfler les pneus, resserrer les freins et régler les vitesses. A cela il a fallu ajouter le casque, le cadenas et les lumières, mais je suis plutôt satisfait de mon acquisition.
Bon, il faut également s'habituer aux habitudes de conduite locales : serrer sa gauche, savoir quand passer sur le trottoir et quand se faufiler dans la circulation, éviter de prendre la voie rapide, tourner dans le bon sens au giratoire, ou ce genre de détails qui t'obligent à inverser la moitié de tes reflex continentaux.
Mais ce biclou m'offre quand même une sacrée liberté, plus besoin de se soucier des horaires ou du crédit sur sa GoCard tout en pratiquant une activité physique bienvenue.
La veste Mammut
En l'achetant en promotion à Ochsner Sport avant de partir, je n'imaginais pas (et n'espérais pas) tomber sur les pires pluies du pays depuis 30ans. Les CityCats (bateaux faisant la navette dans la ville) ne circulent plus sur la rivière en crue depuis qu'elle charrie des débris flottants entre deux eaux, en plus des bullsharks : imaginez vous faire bouffer par un requin dans une rivière parce que le bateau à coulé à cause d'un eucalyptus géant, tout ça en ville...
Le quotidien local écrivait que le pays était rentré dans un cycle d'étés pluvieux, qu'ils redoutaient le pire avec 5 ou 6 cyclones pour cet été et qu'ils envisageait des inondations pire qu'en 1973 quand les eaux s'étaient élevés de plus de 5m.
Toujours est-il qu'un mois (Cheers, un mois déjà), et seulement 5-6 jours sans une goutte plus tard, ma veste ne quitte plus mon sac à dos, quand elle n'est pas sur mes épaules. C'est pas elle qui me sauvera des crues, mais pour le moment je reste au sec.
L'iPod Touch
Dire qu'à la base, ce n'était qu'un baladeur MP3, je n'ai jamais eu gadget plus précieux. Grace à cette mini tablette tactile, je peux relever mes mails, tenir mon planning, garder des notes, naviguer sur internet, mais encore, incorporer plein d'applications utiles (ou inutiles), comme : un traducteur français-anglais, facebook, les horaires de train, l'état de mon compte, des jeux, des guides de voyage ou encore d'autres outils de communication.
Et c'est pas tout, l'application qui me sauve le plus souvent : la map, qui permet même de te géolocaliser.
Elle ne m'empêche pas de me perdre, non, mais elle me permet surtout de me retrouver !
Je ne compte plus les fois où j'ai pu (re)trouver mon chemin ou me situer grâce à mon iPod.
Il n'y a pas à dire, Steve Job mérite cette pub gratuite, c'est sans doute l'objet le plus pratique qui m'ai été donné et me permet de me dépatouiller dans de nombreuses situations de la vie courante.
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