Entre 67 et 69, Billy Monk s’est balladé en afrique du sud pour shooter ce qu’il se passait dans les bouges de Cape town. Aujourd’hui la galerie Michael Stevenson rend hommage à ce photographe en présentant une expo de 47 clichés montrant des blancs qui se la mettaient bien à l’époque.
Billy Monk a travaillé pendant quelques années comme videur au club Les Catacombes, un rad ou des blancs aimaient se la coller à la fin des années soixante en plein apartheid. Ses nombreux clichés de cette période on fait le tour de la planète au milieu des années 80 après sa mort. Pour autant Monk n’a pas pris ses photos pour l’amour de l’image mais juste pour se faire un peu de blé en plus, en effet il les revendait aux clubbers qui revenaient danser la semaine d’après. La relation qu’il su créer avec ses sujets lui permis d’avoir une approche plus intime, Monk faisant parti des murs, il n’éveilla aucun soupçon et rendit un témoignage de la vie nocturne insouciante et loin des cicatrices de la ségrégation qui sévissait à cette époque.
Il arrête de travailler au club en 69 et part vivre de petits larcins sur la côte ouest, on retrouvera ses négatifs 10ans plus tard dans un petit studio de la ville. Jac de Villiers qui avait reconnu son talent décida de monter une petite expo à Johannesburg, en s’y rendant, Billy monk fût arrêté pour trafic de diamants. 15 jours plus tard il était pris à parti dans une fusillade et y perdit la vie. Il ne vit jamais son travail reconnu.
plus d’infos et de photos sur le site de Michael Stevenson
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