C'est le défilé, la parade,
comme au chevet d'un malade,
et toujours les mêmes mots,
les mêmes phrases bateaux,
qu'elle n'était qu'une passade,
que je l'oublierais bientôt,
avec le soutien de mes camarades.
Au jeu de vos certitudes,
vous me polluez de votre "insolitude",
récoltez donc toute mon ingratitude.
Envie de voir personne,
débrancher le téléphone,
mais autour de moi,
ça remue, ça grouille,
ça polémique, ça débat,
sur les torts qu'elle à,
et la colère me chatouille,
et avec tout le respect que je vous dois,
vous me cassez les c... euh...les noix.
Reprochez moi mon attitude,
vous etes au nord, je m'enfuis au sud,
loin bien loin de votre "insolitude".
Vos élans d'amitié m asphyxie,
je vous en prie, partez d'ici,
j'ai besoin d'espace,
d'être seul devant la glace,
faire le bilan de ma vie,
dans ce vide que rien ne remplace,
être ce mort en sursis,
qui veut faire son auto-psy.
Prendre l'air, prendre de l'altitude,
retrouver mes vieilles habitudes,
et respirer enfin le parfum de ma solitude.
PAEPEGAEY Michel