Aimer les animaux. La dégoulinance morbide de cet amour souvent bidon est devenue répugnante. Elle se complaît souvent au bardotisme anti-humaniste et à la connerie veule compalsante et gnangnan.c'est pourquoi je ne saurais trop conseiller un vrai livre d'amour.Le titre est nul.L'éditeur l'a voulu.
C'est "tout à,fait chat" de ma vieille amie Coline Eifler. Chez Payot.Elle aime les chats, vraiment. Sans mignardise nunuche hyperglucosée. Sans gâtification excessive.Sans gnarnardise ni gnagnasserie spectaculere à la "m' as-tu-vu" comme je suis bien etvachelent sensible à nos amies les bêtes et patati et patata. Déclaration imbéciles, autosatisfaies et généralement peu sincères: pose, esbroufe servant à masquer un coeur sec.
Coline Eifler va plus loin.Des décennies de vrai amour.Digne, respectueux.Une admiration profonde sans complaisance gratifiante montrant qu'on aimerait tant s'aimer soi-même ans ce monde forcément pourri. De cet amour profond qui ne s'exhiobe pas comme un sale type en imperméable à la sortie des écoles.quelque chose de grand, de profond qui est dans la vie, l'amitié respectueuse. Témoignage de grandeur et de simplicité.
Il y a là une vraie pureté tranquille et vraie. Et la souffrrance des deuils sans superfétation lacrymale.Du sérieux, du pas triste, du tendre, du réel, de l'harmonie.Loin du spectacle animaliste répugnant.Dégueulasse. Une leçon d'humanité. Une sincérité parfoisinteimste mais toujours pudique. Lucide et généreuse.
Et je repense évidemment à un certain chat que je pleure encore, depuis tant d'années. Mais je n'en dirai pas plus: ad usque fidelis...
Les zamidézanimos exhibo-démago sont des salopiaux!