Un crayon, d’à peine quelques centimètres,
court sur la page blanche;
ses métaphores dénudent la brûlure initiale,
rajeunissent la grande nuit des hommes.
A côté, dans l’odeur des copeaux,
le taille-crayon ne bouge pas,
certain d’avoir le dernier mot.
(Bernard Montini)