Voilà le fruit d’une chine récente. Cette reliure en matière plastique de type bakélite est constituée de deux plats et d’un dos rigides articulés par une charnière de type “piano” avec une tige métallique. Le plat supérieur est orné de deux petits motifs moulés art-déco argentés et peints qui enserrent une plaque de laiton portant le titre gravé de l’ouvrage. Le tout surmonté de trois lignes horizontales moulées dans la masse. Trois autres lignes se retrouvent en bas de ce même plat. (Ici la plaque n’est pas celle du titre du livre, fruit d’une inversion d’origine ou tardive?).
Amis Bibliophiles bonsoir,
Voilà le fruit d’une chine récente. Cette reliure en matière plastique de type bakélite est constituée de deux plats et d’un dos rigides articulés par une charnière de type “piano” avec une tige métallique. Le plat supérieur est orné de deux petits motifs moulés art-déco argentés et peints qui enserrent une plaque de laiton portant le titre gravé de l’ouvrage. Le tout surmonté de trois lignes horizontales moulées dans la masse. Trois autres lignes se retrouvent en bas de ce même plat. (Ici la plaque n’est pas celle du titre du livre, fruit d’une inversion d’origine ou tardive?). Les plats sont biseautés . Sur le dos légèrement cintré, s’incruste une autre plaque de laiton portant le titre et le nom de l’auteur (c’est la bonne!). Avantage de la charnière, le livre s’ouvre complètement. Le contre plat moulé en cuvette est recouvert d’un papier coloré et doré laissant une large bordure vierge. La bordure inférieure du second contre plat porte la signature “ RELIURE JOTAU BREVETÉ S.G.D.G.” (Il faut dire qu’on ne voit pas bien pourquoi le gouvernement se serrait mêlé de reliure, même industrielle!). Le corps du livre lui même est solidaire du seul dos, la tête est dorée. Cette reliure industrielle a vu le jour dans les ateliers de reliure Brodard et Taupin à la fin des années 1920. L’imprimerie de Paul Brodard avait fusionné avec l’entreprise de reliure - brochure de Joseph Taupin en 1923. Jotau est le pseudonyme de JOseph TAUpin.
Pierre-Lucien Martin aurait participé à l’élaboration de cette reliure. La matière utilisée est le “Pollopas”, une résine plastique lumineuse teintée dans la masse, proche de la bakélite. La mise en oeuvre était cependant assez coûteuse et à l’usage ces reliures se révélèrent assez fragiles, les coins et les charnières cassantes sous les chocs. Le procédé ne paraît pas avoir duré bien au-delà de 1933. Voici quelques années le relieur Jean de Gonet commercialisa de nouvelles reliures semi-industrielles de ce genre, à plats rapportés, moulés en “Rim”.Lauverjat
Voilà le fruit d’une chine récente. Cette reliure en matière plastique de type bakélite est constituée de deux plats et d’un dos rigides articulés par une charnière de type “piano” avec une tige métallique. Le plat supérieur est orné de deux petits motifs moulés art-déco argentés et peints qui enserrent une plaque de laiton portant le titre gravé de l’ouvrage. Le tout surmonté de trois lignes horizontales moulées dans la masse. Trois autres lignes se retrouvent en bas de ce même plat. (Ici la plaque n’est pas celle du titre du livre, fruit d’une inversion d’origine ou tardive?).