Ce 30 janvier 2011, l'Inter recevait Palerme pour le compte de la 22e journée du Calcio. Le club milanais, relégué à 10 unités de son cousin, le Milan AC, devait impérativement prendre les trois points pour rester dans la course. Pourtant, les choses ont très mal commencé. La défense intériste a en effet montré d'incroyables lacunes en première mi-temps : lenteur, laxisme et erreurs fatales. C'est tout logiquement que les visiteurs menaient 0-2 à la mi-temps. C'est d'abord Fabrizio Miccoli (5e) qui profite d'un service trois étoiles de Mattia Cassani, au milieu d'une défense nerrazzuri au garde à vous. Pire : alors que les compagnons de Samuel Eto'o avaient essayé de relever la tête, ils se font punir à la 36e minute par Antonio Nocerino, qui aggrave le score au milieu d'une défense toujours statique.
A la reprise, tout Giuseppe Meazza est inquiet : le spectre d'un scénario à la Rafaël Benitez est en train de s'installer. Le madrilène avait en effet connu une belle série de victoires avant que la dynamique ne se renverse d'un seul coup suite au match face à Tottenham. C'est alors que Leonardo fait entrer deux joueurs qui viennent de signer avec le club lombard : Giampaolo Pazzini, qui arrive de la Sampdoria, et le Marocain Houssine Kharja qui vient de Gênes. Ces deux "bleus" vont tout de suite stabiliser le jeu de l'Inter et lui donner cette touche de spontanéité qui lui manque tant. Pazzini devient même le héros de tout un stade grâce à ses deux buts (57e, 73e) et au pénalty qu'il provoque (transformé par Samuel Eto'o à la 76e minute.)
L'Inter revient de loin, mais le chantier de la défense reste entier. Leonardo va devoir résoudre cette question, et notamment se demander si défendre par zone, en reculant systématiquement, est le meilleur choix lorsqu'on joue tous ses matches en position de favori. En attendant, le transfuge du Milan AC peut remercier son gardien : Julio Cesar, de retour de blessure, a livré une prestation sublime, s'offrant deux arrêts réflexes et bloquant, dans la foulée, un penalty de Javier Pastore (63e minute).
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