Paris Suit Yourself, quatuor de hypsters franco-berlinois si il en est, s’apprête à sortir son premier album « Ma trace de merde fondamentale ».
Invraisemblable au premier abord, cette galette de punk sortira bel et bien chez big dada, le label hip hop de blancs. Luvinsky, chanteur déjanté, met ses couilles sur la table pour défendre bec et ongle son ovni composé dans des toilettes de squatts au fumet délicat de diarrhée verbale. Il n’en fallait pas moins pour que la planète arty crie au génie.
L’arnaque, bien ficelée, n’en est pas moins spectaculaire en concert. Armé d’un mini korg, d’une basse et d’une batterie, ces 4 fous bondissent dans le public prenant à parti des spectateurs plus bluffés qu’offusqués. Sur qu’ ils ne font pas dans la dentelle, en témoigne cette citation de la bassiste lorsqu’on lui tend son disque « non merci, c’est de la merde ».
Certes oui mais ça fait du bien d’être éclaboussé de temps en temps.