On se fait des faits, on se défait de ces fées, et l'ivresse que l'on éprouve à se dépasser pour mieux outrepasser les limites que l'on s'est imposé.
On peut rouler à tombeau ouvert, le cerveau au bord de l'abyme, à dégueuler son coeur et dégouliner en flaque sublime dans la moiteur d'une foule compacte.
On se peut se jeter la tête la première dans des histoires qui ne commencent et ne finissent jamais, à s'engourdir, le corps en transe, dans des bits à répétition, et rentrer seule ou accompagnée juste pour le plaisir de ne pas y penser.
On peut s'empêcher de dormir juste pour voir, combien de temps tout cela va durer et regarder ces secondes qui tournent, en boucle, sur la voute de cette boite cranienne qui finira bien par gerber.
Soyons réaliste. Soyons gaiement triste.