Je viens de rentrer de Joba à Khartoum dans un petit tupolev Yac 42 Russe bien vieillot.
Pour le reste, j'attends.
Les connections tel sont rétablies en Egypte et j'ai enfin pu avoir du monde au téléphone !
J'ai pu appeler mon chef qui m'a décrit un peu la situation. J'ai eu Engy, ma pote Egyptienne : "Il y a du sang sur la route !" me disait-elle. Les deux me conseillent de ne pas rentrer en Egypte.
J'ai appelé Erik, mon coloc, et Charles, voisin et ami. J'ai eu assez peur pour les habitants du quartier : Tout Imbaba est bloqué : "c'est la guerre à hauteur de Kit Kat" lançait Charles. Pas étonnant lorsqu'on sait que c'est un des berceaux des frères musulmans au Caire. La police fait le ménage. Ils ont été inquiétés pour rentrer plusieurs soirs de suite, et la seule voie empruntable aujourd'hui est celle du Nile. Le reste du quartier es bloqué entre Kit Kat et le pont après le gros commissariat d'Imbaba.
du coup, ne reste que le bateau-bus. Mais pour combien de temps ?
Chaque soir, ils ne savent pas s'ils pourront rentrer à la maison
Iquiétude que je connais pusique je suis dans la meme situation. Je ne sais pas si je vais rentrer au Caire ou non. J'ai peur d eme retrouver bloquée au Soudan si le pouvoir décide de fermer l'aéroport international, d'autant plus qu'on n'st pas à l'abri de nouveaux débordements du côté de Khartoum même si la manif contre la vie chère de cet après midi est loin d'avoir l'ampleur qu'on indiquait.
Jusqu'ici, je me disais qu'il vaut mieux etre coincée au Caire où j'ai ma mason qu'à Khartoum où je ne peux pas retirer d'argent, embargo américain oblige... (pas de Western, etc...) Et surtout pas de toit sur la tête même si le kop couchsurfing est au petit soin.
Si au Caire, je ne peux pas rentrer chez moi... Ca change la donne
Je suis donc en stanbd by les deux jours qui viennent pour savoir si je dois regagner le Caire (où je dois reprendre le boulot dimanche prochain) ou Paris, si je dois attendre après un appatriement sanitaire, si je dois me placer entre les mains de l'ambassade de France Khartoum...
Héhé ! c'est le retour de la chieuse internationale ! J'aurais juste pas pu être au Caire et suivre le mouvement ? Me voilà accrochée au téléphone et au peu d'Internet que je peux capter.