Dans un village de la banlieue de la capitale, des quantités anormales d’oiseaux morts sont retrouvées depuis quelques temps. Alors que certains ramassent les cadavres pour les déguster, d’autres s’inquiètent d’un signal de pollution ou du retour de la grippe aviaire. Les scientifiques ont déjà écarté ces deux hypothèses.
L’histoire dure depuis plus d’une semaine. Les habitants du petit village de Shazi retrouvent sur les bords de la rivière qui traverse leur localité énormément de cadavres de pies et de canards sauvages. A cause de l’hiver rigoureux qui sévit dans la capitale, les plus insouciants ont tout de suite pensé que les oiseaux étaient morts de froid. Alors ils les ramassent et les font cuire. D'autres ont contacté les services d'hygiène du coin. Inquiétés par la possibilité qu'il s'agisse de la grippe aviaire, ou d'une intoxication causée par la pollution de la rivière et de ses environs.
Le responsable du centre des épidémies local, Monsieur Yang, se veut rassurant. La probabilité qu'il s'agisse d'une intoxication massive due à des émissions polluantes est très faible. Mais ça ne veut pas dire qu'on peut manger les oiseaux sans réfléchir. Le mieux c'est encore évidemment de nous contacter.
Selon les premiers examens, la cause probable de cette "pluie" d'oiseaux morts est le manque de nourriture.
Plusieurs autopsies ont montré que les oiseaux n'avaient rien dans l'estomac que des petits cailloux. Du fait du froid, ils ne trouvent pas suffisamment de nourriture, et les plus faibles périssent.
Espérons que les scientifiques ne se soient pas trompés !