Magazine Cinéma
dimanche 30 janvier 2011
Je suis persévérant donc j’ai encore essayé de voir encore un Woody Allen. Comme toujours, j’y ai retrouvé tout ce qui a tendance à m’énerver chez ce cinéaste : ça parle, ça parle et ça se regarde le nombril. Finalement, je me sens assez loin du New-Yorkais addict de son psy. Et au bout d’un moment, ça devient vraiment beaucoup trop long et ennuyeux. Mais, mais… il y a de vraies innovations dans ce film qui m’ont beaucoup plu : lorsque Woody Allen prend à partie les spectateurs, parle à la caméra et enfin fait appel à un expert pour corroborer ses propos, amusant ; lorsqu’on voit ce que pensent l’homme et la femme sous forme de sous-titres ; la scène à l’école où on voit Allen adulte assis sur son banc commenter la scène ; le passage du dessin animé… Toutes ces petites trouvailles donnent du rythme au film, une certaine fraîcheur qui le rend bien différent des autres. Il y a même les split screen, généralement je déteste ça, mais là ils se parlent l’un l’autre, j’adore.