Entretien d’Alfred Eibel avec Elisabeth Georges
“Le sujet d’un roman, je le trouve souvent dans la presse. Puis viennent le lieu et l’action. Je me rends sur place en Angleterre. Je trouve la ville, j’établis un relevé topographique. Je prends des photos, note différentes choses, interroge les habitants. Ces éléments réunis, je dresse la liste de mes personnages principaux. Je désigne la victime, porte mon choix sur l’assassin, souligne les noms propres de ceux qui seront affectés par la crise. Je choisis avec soin les noms propres de mes personnages afin qu’ils révèlent leur origine sociale. Ensuite, je dresse le portait physiologique de chacun, ce que j’appelle les manœuvres pathologiques de mes personnages.”
Comme Simenon, elle travaille avec des cartes. Elle met en place le squelette de l’intrigue scène par scène, indiquant pour chacun le rôle que vont jouer ses personnages. C’est après ces travaux préliminaires qu’elle se met à son ordinateur.
“Nous tous qui œuvrons dans le genre policier, nous sommes tous redevables à Henri James. Il nous a appris l’art très particulier de faire progresser une action sans que le lecteur en prenne réellement conscience.”
Son souci de clarté l’amène à écrire jusqu’à des trois heures du matin pour détecter, comme elle dit, une source de conflit intérieur.
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