Un village ‘rustique’, des personnages rugueux qui ne sont pas sans rappeler ceux de Pauvres Zhéros.
Deux camps qui s‘affrontent depuis toujours, ceux du château et ceux de la scierie.
Un massacre à la carabine le jour du mariage de Frédo.
Pan ! Dix-huit victimes.
Je mourrai pas gibier est la confession d'un adolescent. Au fil des pages, il explique son acte, ses raisons. Difficile de ne pas comprendre son pétage de plombs sanglant lorsqu’il nous parle de son milieu (je sais pas, j’ai toujours entendu dire que luthier était un métier de pédé…) et de son amitié pour Terence, un homme sans âge avec de sérieuses difficultés d’apprentissage, qu’on aurait étiqueté de ‘fou du village’ à une autre époque.
Une histoire forte qui met en rogne et émeut en même temps, adaptée du roman éponyme de Guillaume Guéraud.
Croyez-moi, Alfred a un sacré coup de crayon et est sans concession !
BD repérée chez Imaginelf et re-notée chez Mo’ La Fée.
La note de L'Ogresse: