Public restreint au Toogenblik pour cette reprise 2011, programme pourtant alléchant:
George Carver Trio, qui visita les lieux en 2003.
Roots music from Austin, Texas: George Carver /The Modern Agriculture
Nice hat George Carver: compos, chant, guitare, harmonica - Lindsay Greene: basse ( The Robert Kraft Trio, Walter Mitty et autres bands du Lone
Star State) - on n'est pas certain que le jovial sax fut Mike Stinnett comme annoncé, anyway le fiston connaît la chanson.
Georgio est un plaisantin, s'il appelle son trio l'agriculture moderne, c'est en hommage à un certain George Washington Carver, célèbre botaniste, ex-esclave, timbre-poste, récompensé par
Roosevelt pour ses trouvailles agronomiques!
'Please don't go'( sur l'album 'Blues von der Erde') lorgne vers le bluegrass/fingerpicking et l'éternelle pleurnicherie country... don't leave me alone....
Pour suivre a song about existential longing, philosophe Mr Carver. 'A letter to Australia' mixe éléments folky et lyrics bluesy ...my baby has left me, elle a pris le chien, le chat... t'as
oublié d'ajouter qu'elle t'avait laissé les factures, mec!
Séance de storytelling, la suivante raconte l'histoire d'un orphelin juif, élevé chez les cathos et devenu chauffeur de limousine' Motherless Brooklyn', un film de Jim Jarmusch, bande sonore Tom
Waits.
Juteux!
I hope there are no children in the audience, celle-ci traite de sexe: 'The bumble bee blues' , un stray cat blues aux colorations Frank Zappa/Captain Beefheart sur fond de sax bien pute.
'Head in the kitchen blues' my head's in the kitchen, my feet are in the hall... t'as bu quoi, pépé?
Incroyable variété de styles, ce coup-ci on patauge dans la piscine/cabaret de Leon Redbone ou Ben Sidran.
Un jazz louche avec des lyrics à la Tom Russell ' People fall in love like that'.
Give me a lick ,Mr Sexman.
George, please, pas en public!
Au Texas, dans les années 20, il existait un endroit où blancs et noirs pouvaient faire de la musique ensemble: 'The Jim Hotel' , aussi proche de Lyle Lovett que du gars qui clame 'le diable
n'existe pas, c'est juste Dieu qui est bourré'.
Vous savez, Haren, suis un pote de Gurf Morlix, qui est passé par ici il y a 2/3 ans, il vit à Buffalo.
Dans notre bled , en pleine nuit on entend les radios des états voisins, d'où le titre 'The drums from New-Orleans', funky à la Dr John.
A redemption song, maybe? J'ai joué dans une sorte de Christian band existant depuis 1950, ça laisse des traces, voilà le gospel ' Unworthy Child' et un blues aigri pour suivre 'The blue God's
job' .
La vie d'un black blues performer: a hard job, low money!
'Ethel Rosenberg' , avec son mari, Julius, condamnés pour espionnage lors de la guerre froide.
Un folk poignant.
On a piqué 'I had it but it's all gone now' à Sidney Bechet, si tu dois voler quelque chose, vole le aux meilleurs!
Basse ronflante, sax gluant et un soupçon d'harmonica jazzy.
Great stuff, George, c'est pas un clown, hé!
'Planet of the apes' a été écrit après le 11 septembre, une analyse lucide du comportement de l'homo sapiens.
A little break, people!
On reprend par un blues groovy et existentialiste ... love it comes ,love it goes... 'So tough'.
Une touche de hillbilly, un soupçon de jazz 'Railroad Jones' .
Life has become a financial transaction, constate -t-il: 'Deaf and banking' , une valse BNP Paribas marmonnée à la Leonard Cohen.
My dad was a wonderful cook, et également un copain des gars du Grateful Dead, en sa mémoire 'Jambalaya' , servi très épicé, le riz créole.
Covertime, Irving Berlin 'Cheek to Cheek', un instrumental avec harmonica en vadrouille.
Magnificent!
' Such a fool as I' , tomber amoureux, y a rien de plus con...
Slowtime, le George nous prouvant qu'il sait manier une six cordes.
Tu danses?
Jamais, entre les repas, madame!
La schizophrénie est une maladie mentale dévastatrice dans les effets , George le shrink: ' She's got no time' .
Mon oncle, un autre héros anonyme, mérite une médaille pour avoir élevé deux gosses handicapés, à une époque et dans un état où on cachait ces malheureux incidents de la nature dans une
institution: 'The boy ain't right' au ton real-life à la Springsteen.
Another redemption song, profère Mr Carver: le sexy et charmeur ' I will come back'.
Désolé, madame, c'est toujours 'non', je souffre d'hémorroïdes et de callosités douloureuses!
'Lover's blues' une ballade intoxicante.
Aucun doute, G C sait comment écrire une bonne chanson et l'accompagnement musical est d'une efficacité redoutable.
Une dernière avant de se quitter, bonnes gens!
Petit, je regardais la TV ' Queen for a day', un truc encore plus débile que 'L'école des fans' de Jacques Martin, mais édifiant pour le rôle de la femme dans le bel American Dream: turbin à
l'usine, le ménage, élever et torcher les kids, apporter une Budweiser au mâle affalé, pieds sur la table, face au petit écran... du Vittorio De Sica made in America!
Du talent et du charisme, good job Mr Carver!
Luc vient proposer le bis réglementaire, ce sera 'Candy blues' .
Le trio poursuit sa mini-tournée Benelux aux Pays-Bas, le 31 ils seront chez Meneer Frits à Eindhoven!