Sur tes rivages, je me suis laissé prendre par tes vagues.
Tes vagues qui m'ont pris par les pieds.
Tu m'as invité de sauté par dessus de tes vagues.
Pendant que sur le sable fin, tes vagues se sont fondues.
Ton ciel, tantôt sans nuage, pour passer du blanc au gris-noir.
Une mouette me survole, sans prétendre me céder une plume.
D'abord, je me contente de mes doigts pour écrire sur ton sable mouiller.
Mais toi de tes vagues tu effaces mes vers.
La beauté de ton horizon sans fin me prête tes vagues pour écrire entre tes vagues.
Un simple crayon qui ne fait pas mine me souffle mon imagination.
Pendant que les peintres tentent d'apporter des couleurs à mes mots.
Tes vagues s'éloignent à nouveau.
Le soleil couchant tente d'illuminer mon inspiration.
La faim d'écrire mon émerveillement m'ouvre l'appétit.
Les cris des enfants ont disparu.
Seul le bruit du vent, des vagues et des mouettes élargit mon inspiration.
Toujours, le crayon à la main prenant ma feuille pour tes vagues qui me font ligne.
Une pluie fâcheuse m'oblige de me retirer.
Cette fois la nuit est bien tombée.
Pendant que je me retire, la pluie tire le rideau.
Voilà la plage vide, le rideau peut couvrir le jeu des amoureux.
Avant que les vagues rattrapent les rivages mettant fin à leurs libres jeux.
3090 OVERIJSE, le mardi 25 janvier 2011.
Thierry MAFFEI.