Des larmes d'or, des roses flétrissent
Dans les jardins, les peines gémissent
Que les pleurs des hommes tarissent,
Les mémoires de l'oubli se languissent.
Une épave noire sur le bord de l'océan,
Une étoile mortuaire brille inlassablement,
Mon coeur et mon âme deviennent rivière de sang.
Mes yeux scintillent comme une pluie de diamant.
J'ai tellement de peine et j'ai si peur d'octobre
Quand mon coeur vit d'avril et du froid de septembre
Les feuilles jaunissent des arbres en novembre
S'effritent en poussière que le vent démembre.
Des frissons dans mon corps et le sang qui s'en va
Et la vie qui s'endort et mon coeur se débat.
De tes doux cheveux d'or emportés par le temps
ÉventreNT le ciel noir en étoiles d'argent.
Un ange me vit et déchira l'horizon
Sur une musique sombre de douleur,
De son aile douce infime pâmoison
Les gens rient comme on pleure...