Seule dans mon lit d'hôpital, je pense,
Je pense au commencement de ma nouvelle vie,
Ma nouvelle vie que je devrais continuer dans ce fauteuil,
Ce fauteuil roulant, qu'à jamais je maudis.
Il est vrai que j'ai du mal à me l'avouer,
Car en effet, j'ai peur de ce qu'il pourrait m'arriver.
Et lorsque je fais face à la réalité,
Que je contemple les enfants qui courent, qui s'amusent,
Je me dis qu'une partie de moi s'est envolée,
Que jamais plus à nouveau je serais heureuse.
Car depuis cet accident, mes membres n'ont plus la force de bouger,
Car depuis ce maudit accident, à vie je suis paralysée.