On dirait que ça chauffe pour les amateurs de torture en Equateur. Oui, ça tourne vilain pour la mafia tauromachique et les aficionados.
Car le coup vient de haut. Du plus haut sommet de l'Etat. Du président lui-même, Rafael Correa.
Ce dernier a annoncé il y a peu qu'il souhaitait inclure dans un référendum bientôt soumis à la population une question portant sur l'abolition de la corrida, considérée par lui-même comme un spectacle violent et faisant offense à la déesse-mère.
La Cour constitutionnelle a eu connaissance des 10 questions composant ce référendum. Elle va désormais examiner leur constitutionnalité.
La toromafia ne peut pas grand chose devant le mouvement grandissant de l'abolition. La manifestation de protestation qu'elle a appelée le 21 janvier dernier dans la capitale a été un bide complet. Au mieux, on a compté 200 pékins, principalement des éleveurs et autres profiteurs de férias alcoolisées.
La photo du rassemblement foiré à Quito