Franck Gehry, tout le monde le connaît, ou du moins connaît ses délires architecturaux. Lui seul sait à ce point donner l’impression que le béton et le verre sont souples, lui seul fait d’un vulgaire immeuble un jouet en chewing-gum. Près de nous, dans notre vieille Europe, Gehry a imaginé le musée Guggenheim de Bilbao. A New-York, une de ses dernières réalisations est actuellement en cours de livraison (ou alors en toute fin de travaux). Il s’agit de la Beekman Tower, à deux pas du Brooklyn Bridge. 76 étages dans 267 mètres de haut de béton armé et d’inox, pour abriter plus de 900 logements de très grand standing, mais aussi une école et un hôpital. Comme à Bilbao, mais en moins délirant, on retrouve les courbes chères à Gehry, courbes qui m’ont tapé dans l’œil sous le cagnard new-yorkais de juillet. C’est désormais la plus haute tour résidentielle de New-York, de quelques centimètres de plus que celle de Donald Trump.