Magazine Culture

Banque et islam.

Publié le 29 janvier 2011 par Orlandoderudder

A force de tirer à boulets rouges sur les banques, on oublie beauoup de choses. Passons sur le fait que sans banque, pas de Michel-Ange, de Brunelleschi, de Renaissance et d'Amérique (ni de croisades!!!) et rien de possible au quotidien. Je ne veux pas parler non plus de la tare actuelle des banques qui travaillent pur elles-mêmes et non pour leurs cilents, ce qui est le vrai problème: autrement le commerce de l'arent serait un comerce comme les autres. Non, ce qu'on ne veut pas voir c'est la banque islamique! Hé hé... A force de "dégoût viscéral" envers l'argent par imprégnation religiieuse gluante, on devient aveugle.Et l'on ne pense pas que si l'islam admettait le crédit... Car certains états du golfe sont immensément riches. Ils agissient, créent, bâtissent sur de l'argent sans évolution, sans devenir. Sans humanité, puisque l'argent et son augmentation est un phénomène métaphorisant l'affect.Ou le contraire.;D'où le rejet des banques, nos mères nourricières si vilaines... Méchantes...

C'est à dire que déjà, comme ça, sans crédit, on peut faire, en terres arabes, des choses fabuleuses! Alors,,avec du crédit, hop: on dominerait le monde et largement plus que les USA. Le nucléaire, déjà présent deviendrait florissant et le financement de la recherche produirait des Prix Nobel à la pelle.

Car iun prix Nobel scientifique, c'est une université chère, des financements, des installations, des crédits, du fric, du fric, du fric...  Sinon, les USA en auraient moins!

Si l'on est vraiment de gauche, sans rejet viscéral genre "l'argent c'est caca-boudin", tout en dormant sur son codevi, on doit bien connaître l'adversaire.Et comprendre le capitalisme, cet ennemi de l'islam. Et comment l'islam s'arrange avec la charia qui interdit le crédit. Car il y a là un danger. Du moins si certains pays deviennent impérialistes. On ne finance pas une guerre sans crédit. Même en étant riche. Et si la banque n'existait pas à Rome, il y a eu de la finance et, comme au début du Moyen Age des "banquiers sans banque", des prêteurs: la base de l'histoire de l'occident. DE Versailles à Beaubourg!Notre histoire, politique certes, mais aussi culturelle, c'est l'histoire de la banque.

Que ce soit pour le particulier ou pour l'entreprise, la banque islamique évolue. IL y a depuis deux cents ans tout un travail.LEs sukuks, sortes d'obligations brisent le tabou du marché à terme.Les crédits islamiques existent çà et là et la France va cerrtinemetn modifier sa législation pour les admettre.Les cartes de crédit hallal existent aussi. En gros, il serait bon que ceux qui pensent à gauche, ou qui le croient, se familiarisent avec les notions de mourabaha, ijara et surtout moudaraba qui concerne le crédit industriel... Ce système qui permet le travail bancaire peut devenir, comme il est devenu la force de l'occident, la raison de son progrès et par l'idéoloie libérale (au sens général, pas au sens actuel) le fondementdes droits de l'homme, parfum suprême du libéralisme, garants de la propriété, il peut faire autant et plus pour le monde arabe. Alors, ce qui arrive dans la banque des pays arabes, mais aussi dans certaines banques indonésiennes, tout aussi musulmanes, est très important. Et passionnant. IL serait temps que la gauche devienne adulte et en tienne compte. C'est là que tout se joue, ainsi qu'à la Bourse...mais c'est une autre histoire.Enfin presque! En attendant l'islam veut moraliser la banque et la finance. Jusqu'ici, c'était la seule force antilibérale vivace! On n''est pas de gauche quand on ignore. Et particulièremetn quand on inore la finance, qui permet à l'ennemi de TOUJOURS gagner!

Si vous êtes paresseux, rejoignez la droite.Etre de gauche c'est un vrai boulot.Et aussi un travail sur soi. Ca n'admet pas l'inadvertance!


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Orlandoderudder 295 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines