Ce soir, débute sur M6 la troisième saison de “Pékin Express, la route des Incas” (le rapport avec Pékin devient de plus en plus flou…). Dépaysement, dépassement de soi et hospitalité des peuples seront cette année encore à n’en pas douter les fers de lance de cette version (sans oublier les innombrables noms d’oiseaux qui fusent à chaque émission).
Mais l’un des points de règlement de ce jeu réside également dans le budget alloué à chacun, qui s’élève à un euro par jour et par personne … une fortune en soi ! Ces “pauvres” candidats souffrent donc d’un cruel problème de pouvoir d’achat.
Un terme qui ne vous aura certainement pas échappé ces derniers temps tant il est surutilisé un peu partout. Grand sujet de préoccupation des français, il en arrive même à faire chuter la popularité du plus exhibitionniste d’entre nous…
Mais ce soir, avec “Pékin Express” ce qui est fort, c’est que ce qui parait insoluble dans la vie quotidienne, va devenir élément de motivation, va transcender les candidats. Et d’ailleurs, la majorité arrive toujours à se sortir de leur périple avec ce faible obole. L’argent ne devient plus véritablement un soucis en soi seul, avancer frénétiquement dans le parcours, user du système D et surtout finir premier deviennent des absolus. D’ailleurs, travailler plus que les autres, donc gagner, est fortement récompensé par un gain final de cent mille euros.
“Vous pensez ne pas avoir assez d’argent, alors partez à l’aventure comme eux, avec les poches trouées et vous verrez ce que c’est que de ne pas avoir de pouvoir d’achat !” C’est en quelque sorte le message que l’on peut accoler à cette émission qui sous couvert de divertir, transmet (via le contexte du moment) … un message hautement politique !