L'immersion dans le rock se poursuit dès aujourd'hui avec le deuxième volet du documentaire "Wild Thing" disponible sur Arte+7 pendant une semaine. Les années soixante-dix sont à l'honneur avec Led Zeppelin, David Bowie, The Velvet Underground, la contre culture avec l'avènement du punk, le choc Nirvana, l'étoile grunge qui enterra dix ans de synthèse et d'éclat de couleurs (pas toujours heureux). Je reste bouleversé par le récit de Jerôme De Missolz ponctué d'admiration et de nostalgie. Comme si cet âge d'or était enterré, juste bon à garnir nos discothèques, nos DVDthèques et notre imaginaire profond. A entendre Richard Hell (ex-Television et Voidvoids), cette époque créait, inventait, bouleversait et cherchait à déstabiliser les conventions sans pour autant les briser ("I Fought The Law But The Law Won" disait les Clash). Le pouvoir était trop fort. Le pouvoir est trop fort. Iggy Pop, avec sa façon de décrire l'atmosphère qui régnait à l'époque (sa relation avec Bowie, cet ange gardien qui insista pour faire exister le monument "Search & Destroy") demeure le porte drapeau d'un "rockstyle" sans concession, sur la brèche, au bord d'une falaise où l'on touche le merveilleux et parfois la mort. Le mot de la fin est pour Roger Daltrey et les Who : "I hope I Die Before I Get Hold". Bon visionnage !
Wild Thing (part2), l'esprit rock, à voir ici : http://videos.arte.tv/fr/videos/wild_thing_2_2_-3662664.html