Après la Tunisie, c'est au tour de l'Égypte d'entre en ébullition et ce qui est fascinant, alors qu'un autre despote est en train d'être remis en question par son peuple, est que les dirigeants politiques occidentaux qui ont toujours bien tolérés leurs abus, ne savent ni quoi dire, ni quoi faire, et surtout évitent d'intervenir auprès de ces chefs d'états.
Dans le cas de l'Égypte, la solution me semble étonnamment simple: Les États-Unis doivent obliger Hosni Moubarak à opter pour des reformes pressantes et importantes ou tout simplement fermer le cordons de la bourse, et de quelle bourse s'agit-il, avec une aide militaire américaine à l'Égypte d'un milliard d'Euros par an, sans compter plus de 20 milliards d'Euros en l'assistance économique et en aide au développement mis à la disposition de ce pays depuis 1975, d'après les chiffres en provenance de notre ministère des affaires étrangères.
Ce type de paralysie me rappelle le même comportement docile que nous adoptons toujours avec Israël. Notre gouvernement est assis sur ses mains en priant que les radicaux musulmans ne vont pas prendre le pouvoir et continue à déverser l'argent des contribuables à des régimes qui n'en font qu'à leur tête. La peur qui semble nous guider est une très mauvaise conseillère comme l'histoire ne cesse de nous le rappeler.