La femme dans tous ses états. Je n’ai pas vu ce spectacle,...

La femme dans tous ses états.

Je n’ai pas vu ce spectacle, mais je le regrette bien après ce que j’ai pu voir deci-delà et lire ici.

Je vous transfère l’article du Monde, et vous comprendrez pourquoi La Tentation d’Ève, le spectacle en solo de Marie-Claude Pietragalla m’attire :

“Dans La Tentation d’Eve, conçue et comise en scène avec Julien Derouault, Pietragalla a dressé un catalogue de figures féminines choisies, connues comme Jeanne d’Arc, ou anonymes. Admiratrice d’Annick de Souzenelle dont elle aime écouter les conférences sur La Genèse, elle a demandé à l’écrivain Jeanne Fayard, déjà conseillère littéraire sur son spectacle Sakountala (2000) autour de l’artiste Camille Claudel, de lui soumettre des textes sur le thème du féminin. Elle a conservé des poèmes d’Andrée Chedid, de Marianne Favreau et de Marceline Desbordes-Valmore (1786-1859), mais aussi des extraits de L’Ecole des femmes,de Molière. Si elle en dit certains sur le plateau, d’autres sont donnés en voix off par l’acteur Daniel Mesguich et l’écrivain Marek Halter.

Pietragalla insiste plus que jamais sur le sous-titre de sa compagnie : Le théâtre du corps. Manifeste de son écriture qui ”travaille sur le conscient et l’inconscient, l’héritage et la mémoire collective…”, cette danseuse d’exception apprécie de plus en plus de jouer la comédie et s’en amuse aussi. Pour ce solo, elle a consacré du temps à pénétrer les énigmes du masque ainsi que ceux des marionnettes à gaines.

Au gré d’une dizaine de tableaux et d’une garde-robe débordante de costumes, Pietragalla se refuse à verser dans le militantisme féministe pour poser ”un regard tendre mais sans complaisance sur le féminin”. Son personnage favori : la femme comblée d’électroménager des années 1960.”

(R. Bu, article paru le 22 janvier 2011).

Dans les extraits hélas un peu hachés ci-dessus, j’ai particulièrement apprécié la danse dans la robe corset…