(La "Marcagaglia" , la Laurence Parisot italienne)
(lire le premier billet de cette série )
La Cofindustra (le MEDEF transalpin) sort relativement affaiblie de toutes ces péripéties : Elle n'aura plus de représentation dans les usines du groupe, de même d'ailleurs que la CGIL (grosso modo la CGT italienne) au motif que cette dernière a refusé de signer l'accord, et que Fiat, ayant opté pour le régime légal de la loi de 1970 sur le statut des salarié, se dégage de fait dégagera de la convention de la métallurgie de 1993. D'autre part l'article 19 de la loi en question n'autorisant le droit de représentation syndicale qu'aux organisations signataires des accords nationaux, de branche ou d'entreprise. Exit donc apparemment la Confindustra, au profit d'une fédération sur mesure qui pourrait bientôt voir le jour si j'ai bien compris : la « Federauto » http://www.blitzquotidiano.it/economia/fiat-marchionne-federauto-chrysler-confindustria-673555/
Le vent tourne pour la Confindustra
Le syndicat patronal, ne servirait pas assez les intérêts du patronat Italien... Bref trop mou, pas assez ultralibéral, et surtout, trop cher... La présidente a d'ailleurs annoncé, histoire de stopper l'hémoragie que les dépenses somptuaires de l'organisation allaient être réduites à la portion congrue. La ligne politique de l'organisation va-t-elle aussi épouser les désidératas des patrons italiens, c'est l'inconnue... Conformément au célèbre effet boule de neige, des défections s'annonceraient de toute part désormais pour la Confindustra, ainsi Fincantieri, (construction navale, contrôlé par l'Etat!), a annoncé son intention de ne pas payer ses 340.000 euros de cotisation en 2011... En cause, le « manque de soutien du patronat dans son combat pour les gains de productivité. »
Aller plus loin : Blog dont est issue la capture d'écran http://www.mentecritica.net/tag/confindustria/