Marketing Digital, Les 7 Peches Capitaux (1/2)

Publié le 28 janvier 2011 par Cyril Bladier

Hervé Bloch (Internet Managers Club & Digilinx) vient de publier un petit livre à destination des équipes marketing : Les 7 Péchés Capitaux du Marketing Digital.

C’est un livret d’une cinquantaine de pages qui reprend des approches innovantes en la matière. IL aborde 7 thèmes, sous l’oeil original des 7 Péchés Capitaux.

L’Orgueil. Du Bling-Bling mais aucune expérience client.

La Paresse, ou la facilité. Soit du trafic payant au lieu de référencement naturel et une ignorance totale des Réseaux Sociaux (SMO ou Social Media Optimization).

La Luxure. Attendre le client au lieu de générer des leads.

L’Envie. De nombreux marketeurs envient leurs concurrents mais ont toujours de fausses excuses pour ne rien faire: pas de temps, pas d’outil, pas de moyen… pas d’envie.

La Colère. La recherche absolue de la mesure de l’efficacité avec des tableurs complexes fait perdre toute réactivité.

L’Avarice. De très nombreux (la très grande majorité) marketeurs sont obnubilés par le trafic. Et la conversion?

La Gourmandise. On veut tout. Et tout de suite. Il faut monétiser immédiatement.

L’Orgueil

Plus le site est beau, moins il est visible. C’est le résumé de ce qui se passe aujourd’hui. L’esthétique, le design, les animations impressionnantes sont très présents sur de très nombreux sites. Tout le budget du site est mis dans la papier cadeau. Et le référencement? Quelle utilité pour se faire connaitre de remporter un concours de beauté pour recevoir 5 clients par jour?

Ne serait-il pas plus efficace que le site soit visible? Que la navigation soit fluide? ou que le “tunnel de conversion” soit simplifié?

Rien n’est jamais perdu, mais il es plus simple d’anticiper que de devoir corriger. Hervé Bloch souligne le cas de SEOmoz qui a augmenté son taux de conversion de plus de 50% (+1Million$) en mettant davantage en avance les bénéfices utilisateurs de sa page de vente. Un taux de conversion moyen est entre 0.5% et 5%. En passant de 0.5% à 1%, votre CA double. Et optimiser une page de site est dérisoire en regard d’un budget de liens commerciaux.

Quelques conseils pour améliorer les interactions avec vos internautes:

- Bouton de rappel automatique.

- Vidéo.

- Chat.

- Pop-un non intrusifs.

- Agents virtuels.

Je rejoins cette analyse. Je vois encore aujourd’hui en 2011 des TPE qui achètent des sites full flash ou qui discutent des heures de la nuance Pantone du bleu du titre des pages sans se poser une question du référencement, de la visibilité ou de le conversion de leur site.

La Paresse

On est connus donc les internautes vont venir directement sur notre site. C’est faux. Même pour aller sur Yahoo! l’internaute ne tape pas directement Yahoo dans sa barre de recherche, il recherche Yahoo dans Google puis clique sur le lien.

Concrètement, un internaute va chercher votre marque dans Google, il ne va taper www.marqueX.com dans la barre de recherche. Ce qui signifie que l’internaute va obtenir des résultats avec vos distributeurs et vos concurrents. Vous ne serez jamais seul dans les 10 résultats de chaque page Google. D’ailleurs, rien n’empêche à un de vos concurrents d’optimiser son site pour apparaitre quand on recherche votre marque.

Pour aller plus vite (le référencement naturel est long et fastidieux) on a souvent recours aux Adwords. C’est effectivement rapide: on peut être présent en 1° page dans la journée. Mais, au final, c’est bien plus onéreux que le référencement naturel. De plus, dès que vous arrêtez votre campagne, vous n’êtes plus visible. Le référencement a une durée à long terme.

Pour bien faire, il faut externaliser. En effet, c’est complexe, Google évolue, les règles changent et vous évitez la sur-optimisation.

La Luxure

Générer des prospects c’est bien, mais encore faut-il les qualifier et envisager un ROI. Acquérir des fichiers d’adresses et lancer un jeu ou un concours permet souvent de faire venir des joueurs, pas des internautes et encore moins des cibles potentielles.