Jules Renard

Publié le 28 janvier 2011 par Dubruel

Quelques mots de Jules Renard

-Le soleil d’août a brûlé l’herbe. On ne peut pas donner aux bêtes le foin de la récolte engrangée. Que resterait-il pour l’hiver ?

-On les laisse au pré.

-Mais elles y jeunent, elles y souffrent. Il n’y a plus un brin d’herbe. Qu’est-ce qu’elles peuvent bien manger ?

-Elles ne mangent pas, elles embrassent la terre.

-Comme il travaille et sue au soleil dans le jardin, on lui porte un verre de vin. Il l’accepte mais il demande d’abord un verre d’eau.

Il avale le verre d’eau pour la soif, puis le verre de vin pour le plaisir.

D’une femme grasse, il dit qu’elle a les os bien cachés.