Le britannique Andy Murray est venu à bout du coriace David Ferrer (4-6, 7-6 [2], 6-1, 7-6 [2]) pour accéder à sa 2e finale consécutive, ici à Melbourne.
Bien que seule la victoire compte, Andy Murray sait qu’il faudra montrer autre chose face à Novak Djokovic pour espérer remporter son premier Grand-Chelem. En effet, l’actuel 5e joueur mondial a eu du mal a se dépêtrer d’un très accrocheur David Ferrer. Il a très mal commencé la partie en concédant le premier set.
Pire, il est passé tout près du 2 sets à 0 en sauvant de balles de set dans le 2e set. Bien lui en a pris car ça la remis sur de bons rails.
Andy Murray sort les gros bras pour accéder en finale
Forcer sa nature
On ne le dit jamais assez, et c’est valable dans tous les sports à quelques exceptions près, pour gagner, il faut jouer, imposer son rythme et prendre le dessus sur son adversaire. Or le souci d’Andy Murray vient de son jeu très défensif et plutôt basé sur le contre.
Dans le match, on a très clairement vu le changement d’état d’esprit et de stratégie opérée par Andy Murray, comme en atteste les statistiques : 3 montées au premier set puis 20 au second. Il décide alors de jouer les coups à fond quitte à se faire violence.
En face, David Ferrer continue de s’accrocher malgré la reprise en main de son adversaire. A l’image de son ami Rafael Nadal, l’espagnol joue chaque point comme si c’était le dernier. Malgré sa bravoure, il doit s’incliner contre un Murray format turbo-diesel, lent au début puis plus incisif en avançant dans le match.
Andy Murray sait que la finale face à Djokovic sera un tout autre match et qu’il ne lui faudra pas attendre le 2e set pour se réveiller. Qui sait, la 2e finale d’affilié à l’Open d’Australie pourrait-être la bonne …