Nous avons eu la sortie fracassante de Manuel sur les 35 heures, les
envolées lyriques
d’Arnaud qui se présente comme le nouvel Obama et évidemment les
traditionnelles
petites chamailleries entre Martine et Ségolène. Petites chamailleries qui
ont repris de plus belle ces derniers temps avec comme dernier épisode la
Ségolène qui n’a pas peur de traiter
d’aberrant le calendrier des primaires et d’envoyer un superbe
« Tous les partis ont leur candidat sauf le Parti socialiste qui n'a,
pour l'instant, ni candidat, ni projet », dans les gencives de la
Martine.
Au milieu de toute cette agitation, il y en à un qui était resté jusque là
plutôt discret ou du moins que l’on n’avait pas encore vraiment entendu
critiquer ses petits camarades, c’est François !
Eh bien voilà qui est fait !...et habillés pour l’hiver les petits camarades
!
Lui il a décidé de rattraper son retard en faisant un beau tir groupé
!
La description que fait François de ce qui est pour lui le
candidat idéal, fait passer tous les autres prétendants pour de joyeux
agités du bonnet : « un candidat normal. Pas banal, mais grave,
stable et rassembleur »…tout à fait lui et pas du tout les autres
!
François le sage,
qui en rajoutant : « On n'est pas élu sur la radicalité. On
peut avoir des voix sur la radicalité », mais « on n'a pas la
responsabilité du pays » tacle gentiment mais fermement tous ceux qui
font dans la surenchère gauchisante :
Ségolène avec son interdiction des licenciements pour les entreprises qui
réalisent des bénéfices,
Arnaud et sa mise sous tutelle des banques ou
Benoit qui considère que la présidentielle se gagnera à gauche toute
!
Bon vous me direz que tout cela n’est pas nouveau, et qu’au PS on est
habitué à ce que ça aille dans tous les sens, mais avec ces primaires c’est
encore pire que d’habitude, c’est qu’ils nous feraient presque rigoler tous ces
gens… Et comme dirait le
Faucon, c'est bien de rigoler...