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Révolutions Citoyennes Généralisées : Charest, Sarkozy, même idéologies que les criminels Moubarak et Ben Ali.
Publié le 27 janvier 2011 par PlusnetUne même tangente uni les bandits Moubarak d’Égypte et Ben Ali de Tunisie : la spoliation du bien collectif au bénéfice des proches du régime et de leurs familles. Ben Ali et Moubarak se sont fait ennemis du peuple principalement par la privatisation des biens publiques, leur rachat par des proches, et la concurrence déloyale de leurs entreprises, favorisées par l'État et des groupes mafieux.
N’est-ce pas le même scénario dont les Jean Charest et Nicolas Sarkozy son tant adeptes? Au Québec, les manigances des gouvernements et des fonctionnaires, avec les syndicats et l’industrie de la construction sont flagrantes. Leurs liens avec la mafia et le crime organisé sont accablants. De plus, la consanguinité de l’État avec plusieurs secteurs industriels (gaz de schistes, éolien, etc.) sont de plus en plus mis à jour. Même les députés et les ministres ne se gênent pas pour quitter leurs fonctions avant la fin de leur mandat pour rejoindre le secteur de l’industrie qu’ils défendaient sous serment de l’État. Lorsque les élites politiques n’hésitent plus à utiliser les trésors publiques pour se financer des avocats dans des causes ridicules qui vont à l’encontre de la population, ça n’a vraiment pu de sens!
La collusion, c’est une tendance généralisée : de l’Afrique, au Moyen-Orient, en passant par l’Europe et les Amériques, en incluant bien entendu le capitalisme-d’État asiatique. C'est l'essence-même du capitalisme, qui concentre les responsabilités et le pouvoir, qui encourage la collusion. Nous avions souligné les mécanismes de monopolisation utilisés par le système économique dans le texte “Pourquoi combattre le capitalisme : Ce que les libertariens et la droite refusent d'admettre”. Maintenant, il faut se rendre à l’évidence, le 20e siècle fut marqué par le fascisme et l’impérialisme économique, ils sont maintenant planétaires. Le fascisme, c’est justement la fusion entre les intérêts de l’État, de la bourgeoisie nationale et des corporations. Le constat est exactement le même au Québec, aux États-Unis, en France, en Tunisie ou en Égypte. Si on comprend que nos taxes et impôts ne servent plus à offrir des services, mais à enrichir et assurer la prédominance des entreprises et des amis de l’élite sur notre territoire, on devient aisément solidaire des luttes qui se déroulent présentement dans le nord de l’Afrique.
La communauté internationale, principalement les États-Unis, l'Union européenne et l'ONU, ont appelés le gouvernement égyptien à “écouter les demandes du peuple”. J’ai bien hâte de voir jusqu’à quand ils tiendront cette position. Car si les Nord-Africains sont aussi perspicaces que nous le pensons, ils ne se contenteront pas d’un État social-démocrate corrompu à l’os comme celui de la France, du Québec, des États-Unis, de la Russie et de tous ceux qui ont accédé à cette forme d’organisation politique et économique. CELA N’EST PAS LA SOLUTION, depuis 2008, cela a été démontré amplement.
Les trois prochains mois seront marqués par le retour de la crise économique, ce qui ouvrira un momentum révolutionnaire mondial pour la période 2011-2014. Il n’est pas difficile d’imaginer un embrasement généralisé des peuples, vu la situation mondiale actuelle et malgré le fait que nous soyons supposément en “reprise” économique. Les “émeutes de la faim”, séditions et grèves générales qui avaient accompagnés l’année 2008 et la hausse des produits de base n’étaient probablement qu’un léger soubresaut, la lutte reste à venir. Au Québec, en France et ailleurs, nos politiciens voyous et complices veulent faire payer le prix aux citoyens! Faudrait surtout pas déstabiliser LEUR jeu de compétition sur l’échiquier capitaliste mondiale. La Chine nous a déjà distancé, on prévoit des années de vache maigre. Les accepterez-vous sans broncher?
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