Outre la zone qui s’étend de Valence à Montpellier, d’autres secteurs sont aussi concernés en Languedoc-Roussillon, en PACA, en Midi-Pyrénées, en Aquitaine, en Rhône Alpes, en Champagne Ardennes, dans le Nord et en région parisienne (voir carte de la Direction générale énergie et climat). Dans un communiqué publié le 17 janvier, FNE faisait part de sa « stupéfaction » après avoir découvert « le très grand nombre de permis exclusifs de recherche pour des hydrocarbures non conventionnels, en particulier les gaz de schiste, délivrés par le précédent ministre de l’environnement Jean-Louis Borloo sur des superficies considérables, sans que la moindre information n’ait été donnée au public et aux associations ».
La saisine de la Commission nationale du débat public
Selon l’association, cette démarche entre « en contradiction avec la convention d’Aarhus » qui « porte sur l’accès à l’information, la participation du public au processus décisionnel et l’accès à la justice en matière d’environnement ». Le ministère de l’écologie assure de son côté que comme le prévoit le code minier et le code de l’environnement les mises en exploitation feraient l’objet d’enquêtes publiques Par ailleurs, alors que le ministère affirme que « ce qui se passe au Canada ou aux USA n’est pas du tout notre modèle » et qu’il faudra trouver des modes d’exploitation respectueux de l’environnement, Adeline Mathien souligne « qu’il n’en existe pas d’autre que celle de la fracturation hydraulique ».
Selon elle, au-delà des risques de pollution de la nappe, cette méthode présente aussi le désavantage d’être fortement émettrice de gaz à effet de serre, « bien plus que celle liée à l’exploitation du charbon » affirme-t-elle. FNE, qui regroupe 3 000 associations de défense de l’environnement en France, demande à Nathalie Kosciusko-Morizet la ministre de l’écologie et du développement durable, de saisir la Commission nationale du débat public « avant toute décision d’exploitation et de prendre un moratoire pour les autorisations déjà délivrées ».
Outre la zone qui s’étend de Valence à Montpellier, d’autres secteurs sont aussi concernés en Languedoc-Roussillon, en PACA, en Midi-Pyrénées, en Aquitaine, en Rhône Alpes, en Champagne Ardennes, dans le Nord et en région parisienne (voir carte de la Direction générale énergie et climat). Dans un communiqué publié le 17 janvier, FNE faisait part de sa « stupéfaction » après avoir découvert « le très grand nombre de permis exclusifs de recherche pour des hydrocarbures non conventionnels, en particulier les gaz de schiste, délivrés par le précédent ministre de l’environnement Jean-Louis Borloo sur des superficies considérables, sans que la moindre information n’ait été donnée au public et aux associations ».
La saisine de la Commission nationale du débat public
Selon l’association, cette démarche entre « en contradiction avec la convention d’Aarhus » qui « porte sur l’accès à l’information, la participation du public au processus décisionnel et l’accès à la justice en matière d’environnement ». Le ministère de l’écologie assure de son côté que comme le prévoit le code minier et le code de l’environnement les mises en exploitation feraient l’objet d’enquêtes publiques Par ailleurs, alors que le ministère affirme que « ce qui se passe au Canada ou aux USA n’est pas du tout notre modèle » et qu’il faudra trouver des modes d’exploitation respectueux de l’environnement, Adeline Mathien souligne « qu’il n’en existe pas d’autre que celle de la fracturation hydraulique ».
Selon elle, au-delà des risques de pollution de la nappe, cette méthode présente aussi le désavantage d’être fortement émettrice de gaz à effet de serre, « bien plus que celle liée à l’exploitation du charbon » affirme-t-elle. FNE, qui regroupe 3 000 associations de défense de l’environnement en France, demande à Nathalie Kosciusko-Morizet la ministre de l’écologie et du développement durable, de saisir la Commission nationale du débat public « avant toute décision d’exploitation et de prendre un moratoire pour les autorisations déjà délivrées ».